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nettoyerson Ă©vier au-dessus et en dessous ; fermer hermĂ©tiquement le sac poubelle ; rechercher et dĂ©truire les Ćufs de cafards gĂ©nĂ©ralement collĂ©s dans les coins des meubles, des placards et des tiroirs. Il sâagit de poches brunes de 5 Ă 9 mm et de forme ovale ; combattre lâhumiditĂ© dans la maison et retirer tous les points dâeau ;
1 De quoi sâagitâil ? De se procurer de lâeau de qualitĂ© en allant la puiser Ă une source. 2 Pourquoi utiliser ce moyen ? Parce quâil sâagit dâun procĂ©dĂ© Ă la fois simple et peu onĂ©reux utilisĂ© depuis lâantiquitĂ© permettant dâobtenir une eau pure, dâaccĂšs proche et facile, et le plus souvent gratuite. Le captage de sources peut ĂȘtre aussi plus Ă©laborĂ© et associĂ© Ă la construction dâun mini-rĂ©seau dâadduction dâeau desservant par gravitĂ© un ou plusieurs villages Ă©loignĂ©s du lieu du captage. 3 Qui est surtout concernĂ© ? Ce sont essentiellement les habitants de villages ruraux de montagne ou de zones dĂ©favorisĂ©es, mais aussi de villes moyennes oĂč lâon peut trouver des sources. 4 En quoi consiste ce procĂ©dĂ© ? Comment est-il mis en oeuvre ? Il existe 3 principales mĂ©thodes pour capter et amĂ©nager une source une mĂ©thode simple, une autre un peu plus Ă©laborĂ©e si lâon veut y adjoindre un rĂ©servoir et une derniĂšre par drainage. Le choix de la mĂ©thode dĂ©pend des caractĂ©ristiques de la source emplacement, dĂ©bit, Ă©tendue, consommation Ă satisfaire. Si son Ă©mergence est trĂšs prĂ©cisĂ©ment localisĂ©e et peu profonde moins de 2m et si la consommation prĂ©vue est infĂ©rieure au dĂ©bit de la source, on utilise la mĂ©thode la plus simple ici dĂ©crite. Si on se trouve dans un cas semblable mais avec un dĂ©bit infĂ©rieur Ă celui nĂ©cessaire Ă la consommation, il faut construire Ă©galement un rĂ©servoir. Si enfin lâĂ©mergence de la source est diffuse exemple terrain humide ou marĂ©cageux ou profonde, il est nĂ©cessaire de prĂ©voir un drainage en amont de la source. Nous nâĂ©voquerons ici que le cas le plus simple. Pour les deux autres, veuillez vous reporter Ă lâautre fiche Captage et amĂ©nagement de source avec RĂ©servoir ou avec Drainage ». a MĂ©thode simple, la plus courante On peut lâappliquer si la source Ă©merge facilement toute seule avec un dĂ©bit suffisant. Le procĂ©dĂ© comprend gĂ©nĂ©ralement 5 Ă©tapes - la premiĂšre consiste, aprĂšs avoir fait les Ă©tudes prĂ©alables de terrain, de puretĂ© de lâeau, de dĂ©bit, de consommation et dâattente de la population, Ă faire nettoyer, dĂ©broussailler, sarcler , dĂ©blayer et terrasser jusquâĂ la couche impermĂ©able du sol, avec lâaide de la population, le pĂ©rimĂštre de la source. Captage de source au Cameroun Photo JallĂ© PSEau - la seconde a pour but de rassembler les filets dâeau dans un puits dâeau ou boĂźte de captage. On creuse une tranchĂ©e pour aller rĂ©cupĂ©rer lâeau un peu plus loin afin quâelle ne soit pas polluĂ©e au contact des derniĂšres couches de terrain quâelle traverse. On remplit ensuite cette tranchĂ©e de gros cailloux ou galets qui la filtrent et permettent Ă lâeau de couler facilement.. Une fois le filtrage rĂ©alisĂ© Ă lâaide de graviers, on fixe Ă lâextrĂ©mitĂ© de la tranchĂ©e un ou plusieurs tuyaux dâĂ©vacuation et on rĂ©alise Ă la sortie un mur de blocage Ă lâaide dâargile ou de bĂ©ton. La boĂźte de captage est ensuite couverte de mortier. Il convient dâen assurer avec soin lâĂ©tanchĂ©itĂ© Ă lâaide dâune couche dâargile ou dâune bĂąche plastique, ou mieux des deux - la troisiĂšme porte sur la rĂ©alisation de lâouvrage extĂ©rieur de maçonnerie du lieu de puisage, et dâune dalle en bĂ©ton pour que la source ne se transforme pas en bourbier. - la quatriĂšme consiste Ă protĂ©ger lâouvrage, le lieu et lâaire de captage couverture de la boĂźte de captage avec une couche de terre et du gazon, clĂŽture du bassin , mise en place au-dessus et autour de la source dâune rigole de protection pour intercepter les crues de ruissellement et creusement dâun petit canal dâĂ©vacuation des eaux non utilisĂ©es ainsi quâĂ lâamĂ©nager, par exemple en prĂ©voyant de petites aires de lavage Ă proximitĂ© pour faciliter le travail des femmes - la cinquiĂšme consiste, aprĂšs avoir vĂ©rifiĂ© le maintien de la puretĂ© de lâeau aprĂšs travaux, Ă sâassurer que la population a bien assimilĂ© les notions dâhygiĂšne qui lui ont Ă©tĂ© donnĂ©es et que le comitĂ© de gestion ou la structure communale Ă qui est remise la source a bien les compĂ©tences suffisantes et a pris les mesures nĂ©cessaires pour le suivi et la maintenance de la source en bon Ă©tat. Captage et amĂ©nagement de Source au Burundi SchĂ©ma et photos Caritas 5 PrĂ©cautions Ă prendre - Il faut veiller Ă la maintenance du site ainsi amĂ©nagĂ©, notamment en dĂ©finissant un pĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ© alentour afin de le protĂ©ger de tous types de pollutions engrais, dĂ©jections animales qui polluerait alors lâeau captĂ©e. Eventuellement, pour protĂ©ger lâinstallation de lâĂ©rosion, il faut installer des fossĂ©s de dĂ©rivation des eaux de ruissellement. - Il est nĂ©cessaire de vĂ©rifier la qualitĂ© de lâeau avant et aprĂšs les travaux puis pĂ©riodiquement. VĂ©rification de la puretĂ© - Le niveau dâeau dans le bassin de captage doit toujours ĂȘtre au-dessous du niveau dâĂ©mergence de la source avant le dĂ©but des travaux sous peine de ne plus pouvoir capter lâeau de la source. Il est donc plus prudent de prĂ©voir Ă©galement en sortie un tuyau de trop plein du bassin. - Il convient dâassocier Ă©troitement la population au choix, Ă la rĂ©alisation et au suivi de la source 6 Principaux avantages et inconvĂ©nients a Avantages Lâeau collectĂ©e est gĂ©nĂ©ralement de trĂšs bonne qualitĂ© et directement consommable. Les points dâeau utilisĂ©s sont souvent des points dâapprovisionnement traditionnels connus de la population pas de rupture des habitudes, facilitĂ© et sĂ©curitĂ© dâutilisation Le dĂ©bit dâeau est gĂ©nĂ©ralement rĂ©gulier et pĂ©renne, ce dont il faut dâailleurs sâassurer au prĂ©alable , mais il peut y avoir des variations saisonniĂšres importantes de dĂ©bit. Le coĂ»t de rĂ©alisation est modeste . Les ouvrages sont durables moyennant un minimum de surveillance. b InconvĂ©nients Le dĂ©bit de la source peut ĂȘtre irrĂ©gulier ou saisonnier. Lâeau coule en permanence et est perdue si elle nâest pas stockĂ©e ou dĂ©rivĂ©e vers un mini systĂšme dâirrigation ou dâadduction dâeau. La source peut ĂȘtre trop Ă©loignĂ©e du village. 7 CoĂ»t Le coĂ»t varie selon le lieu et les caractĂ©ristiques de la source, mais quelques exemples en donnent un ordre de grandeur. Il est gĂ©nĂ©ralement, sauf complications, sensiblement infĂ©rieur Ă 1000 âŹ. Ainsi en RDC le prix moyen y compris frais de gestion et de sensibilisation Ă lâhygiĂšne mais avec main dâĆuvre quasi gratuite de la population des sources amĂ©nagĂ©es par CARITAS a Ă©tĂ© de 670 ⏠pour le premier programme de 515 sources. Il est pour le programme en cours de 660 sources, oĂč un effort important est fait pour la formation de la population et de comitĂ©s de gestion, de 810 âŹ. Autre exemple mais au BURUNDI le coĂ»t moyen des 143 sources en cours dâamĂ©nagement et Ă©quipĂ©es de bacs Ă lessive par CARITAS est de 620 ⏠hors frais de gestion et de formation.. Le coĂ»t de rĂ©alisation dâun mini-rĂ©seau complet dâadduction dâeau de 6 km rĂ©alisĂ© Ă partir dâune source avec chambres de purge, rĂ©servoirs et bornes fontaines dans le cadre du mĂȘme programme sâĂ©lĂšve Ă 47 700 âŹ. La rĂ©habilitation de 3 autres rĂ©seaux dâune longueur moyenne de 12 km ne revient cependant en moyenne quâĂ 16000 âŹ. Les faibles frais de maintenance y seront couverts par une participation de la population dâenviron 0,07 âŹ/m3 pour les bĂ©nĂ©ficiaires de branchement et forfaitaire pour les autres. 8 Exemples de rĂ©alisations Programmes CARITAS en RĂ©publique DĂ©mocratique du Congo et au Burundi 1 En RDC, au Kivu, Caritas a rĂ©alisĂ© entre 2008 et 2010 avec lâaide de lâUnion EuropĂ©enne un programme de captage et dâamĂ©nagement de 660 sources, ainsi que de sensibilisation Ă lâhygiĂšne et Ă la gestion au profit de 44 000 familles dĂ©placĂ©es par les belligĂ©rants et qui ont pu venir ainsi se rĂ©installer dans leurs villages coĂ»t 534 000 âŹ. Elle termine un autre programme dâamĂ©nagement de 515 autres sources en cofinancement avec le MinistĂšre des Affaires EtrangĂšres 345 000 ⏠2 Dans la province de Gitega au Burundi, Caritas a rĂ©alisĂ© en 2010 avec lâaide du SEDIF Syndicat des Eaux dâIle de France un programme dâamĂ©nagement de 143 sources, de rĂ©alisation ou de rĂ©habilitation de quatre rĂ©seaux dâadduction dâeau potable 42 km au total au bĂ©nĂ©fice de 48 000 personnes et construction dâun systĂšme de rĂ©cupĂ©ration dâeau de pluie et de latrines dans 5 Ă©coles Ă©loignĂ©es coĂ»t total 410 000⏠Renseignements complĂ©mentaires disponibles au DĂ©partement Afrique de la Direction de lâaction et du plaidoyer internationaux du Secours Catholique - Caritas France, 106 rue du bac 75 007 Paris 9 OĂč trouver davantage dâinformations ? Bibliographie a Sites internet - OIE Office international de lâeau et son accĂšs Ă diffĂ©rents sites, tel le RĂ©seau RĂ©FEA Centre tĂ©lĂ©matique francophone sur lâeau oĂč vous trouverez plusieurs fiches pratiques, courtes et prĂ©cises - WEDC Water, Engineering Development Centre site, en anglais seulement, de lâUniversitĂ© de Loughborough qui Ă©dite de nombreuses fiches techniques Technical Briefs claires et synthĂ©tiques. Pour obtenir celle du captage des sources, cliquer sur la ligne Protecting springs Brief N° 34 » - WATER AID, site Ă©galement en anglais dâune association de solidaritĂ© Ă Londres qui publie aussi plusieurs fiches techniques de qualitĂ©, dont Spring protection » Ă tĂ©lĂ©charger grĂące au lien suivant - PSEau Programme solidaritĂ© Eau . Rubrique Rechercher » Ă©crire Sources » b Bibliographie Action contre la faim Eau - Assainissement â HygiĂšne pour les populations Ă risques » Ouvrage trĂšs complet de 745 pages Ă©ditĂ© chez Hermann 6 rue de la Sorbonne 75 006 Paris 50⏠explicitant et illustrant les diverses techniques utilisĂ©es par ACF et dont les pages 343 Ă 357 concernent le captage et lâamĂ©nagement des sources.
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AccueilMaisonDossiersPubliĂ© le 17/11/2017 - ModifiĂ© le 17/06/2019L'humiditĂ© dans la maison peut rendre insalubre l'habitation. Il est important de connaĂźtre les causes des remontĂ©es capillaires et les moyens de lutter contre cette humiditĂ© ascensionnelle. DĂ©couvrez toutes nos astuces pour Ă©viter que votre maison ne prenne l'eau !DossiersHumiditĂ© de la maison lutter contre les remontĂ©es capillairesLe cuvelage peut ĂȘtre extĂ©rieur ou intĂ©rieur. Car il est des circonstances oĂč le drainage s'avĂšre insuffisant, voire contrindiquĂ©, notamment lorsque des locaux enterrĂ©s subissent la pression d'une nappe phrĂ©atique ou des crues ponctuelles. Dans un tel scĂ©nario, la protection s'Ă©tend Ă la totalitĂ© des parties soumises Ă l'action de l' drainage n'est envisageable que s'il est possible d'Ă©vacuer de maniĂšre efficace les eaux collectĂ©es. Quand la pression est trop forte, le tuyau s'engorge et les regards dĂ©bordent avant que l'eau ne parvienne Ă l'exutoire. Les consĂ©quences d'une accumulation Ă la pĂ©riphĂ©rie du bĂątiment sont alors pires que l'absence de drainage. Dans la construction neuve, l'Ă©tude du terrain permet d'anticiper le problĂšme. La norme de rĂ©fĂ©rence NF P 11-221-1 ex DTU dĂ©finit diffĂ©rents moyens d'action, selon l'utilisation des locaux cuvelage extĂ©rieur pour les sous-solsDans les sous-sols habitables, dits de 1Ăšre catĂ©gorie, aucune trace d'humiditĂ© n'est admise sur la face interne des parois murs et dalle de plancher. La structure est protĂ©gĂ©e par la rĂ©alisation d'un caisson Ă©tanche extĂ©rieur, ou cuvelage extrados ». On utilise pour cela des revĂȘtements plastiques ou Ă©lastiques capables de s'adapter Ă de lĂ©gers mouvements structurels. Dans les locaux techniques caves, chaufferies, garages..., dits de 2e catĂ©gorie, des traces d'infiltration limitĂ©es sont tolĂ©rĂ©es. Les parois intĂ©rieures reçoivent un mortier minĂ©ralisant, un enduit hydrofuge ou pelliculaire Ă base de rĂ©sine. Ces produits assurent l'Ă©tanchĂ©itĂ©, mais ne rĂ©sistent pas Ă une Ă©ventuelle fissuration du cuvelage intĂ©rieurSi l'on veut transformer les locaux de 2e catĂ©gorie en piĂšces habitables, cas frĂ©quent dans la rĂ©novation du bĂąti ancien, le cuvelage extĂ©rieur est rarement retenu pour des raisons techniques et de coĂ»t. Reste la solution du cuvelage intĂ©rieur, ou intrados ». Plus performant que la simple impermĂ©abilisation, le procĂ©dĂ© fait appel Ă des mortiers spĂ©cifiques applicables sur une trentaine de millimĂštres d'Ă©paisseur, en comptant la couche d' chape Ă©tanche assure la continuitĂ© du cuvelage sur la dalle de sol. Une prĂ©paration poussĂ©e du support prĂ©cĂšde la mise en Ćuvre dĂ©capage des enduits existants, sablage des peintures, rebouchage des fissures... AprĂšs cuvelage, on ne peut plus intervenir sur les parois, pour des travaux d'amĂ©nagement par exemple, au risque de crĂ©er des zones d'infiltration. La norme autorise toutefois la pose de contre-cloisons Ă©quipĂ©es de trappes de visite pour permettre le contrĂŽle de l'Ă©tanchĂ©itĂ©. Il faut Ă©galement prĂ©voir la ventilation du vide d'air au moyen de cunettes installĂ©es en pied de cloisons.
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