Je vous le rĂ©pĂšte, nous n’avons pas l’intention de combattre en Ukraine [] Nous ne combattrons que dans un seul cas, si vous [] entrez sur notre terre, si français arabe allemand anglais espagnol français hĂ©breu italien japonais nĂ©erlandais polonais portugais roumain russe suĂ©dois turc ukrainien chinois espagnol Synonymes arabe allemand anglais espagnol français hĂ©breu italien japonais nĂ©erlandais polonais portugais roumain russe suĂ©dois turc ukrainien chinois ukrainien Ces exemples peuvent contenir des mots vulgaires liĂ©s Ă  votre recherche Ces exemples peuvent contenir des mots familiers liĂ©s Ă  votre recherche Traduction - dopĂ©e Ă  l'IA Zut ! Nous n'avons pas pu rĂ©cupĂ©rer les informations. Nous travaillons pour rĂ©soudre ce problĂšme au plus vite. Traduction de voix et de textes plus longs Nous avons luttĂ© pendant 3 ans, Jackie. Nous avons luttĂ© pendant quatre ans pour Ă©difier une institution judiciaire internationale digne des Nations Unies. Nous avons luttĂ© pendant 3 ans, Jackie. Nous avons luttĂ© pendant 13 ans contre ce flĂ©au et nous l'avons vaincu. Aucun rĂ©sultat pour cette recherche. RĂ©sultats 1484. Exacts 8. Temps Ă©coulĂ© 236 ms. Documents Solutions entreprise Conjugaison Synonymes Correcteur Aide & A propos de Reverso Mots frĂ©quents 1-300, 301-600, 601-900Expressions courtes frĂ©quentes 1-400, 401-800, 801-1200Expressions longues frĂ©quentes 1-400, 401-800, 801-1200 EnUkraine, sur la ligne de front, la guerre de mouvement est devenue une guerre de tranchĂ©es. Les combats continuent de faire rage, notamment Ă  Mykolaiv, dans le sud du pays, au bord de la mer "Ceux qui vivent en Allemagne savent que les bombes qui sont tombées pendant la Seconde Guerre mondiale sont encore découvertes aujourd'hui et que les alertes à la bombe continuent", a affirmé M. Scholz lors d'une conférence de presse à d'avertir "L'Ukraine devra donc se préparer dÚs maintenant à lutter pendant 100 ans contre les conséquences de cette guerre"."Nous savons que de telles guerres ont de longues conséquences, toutes les bombes qui sont lancées maintenant resteront pendant longtemps" dans le sol, a déclaré le chancelier qui a précisé que les pays occidentaux devront "travailler ensemble à la reconstruction" de l' demeure truffée de bombes qui n'ont pas explosé et qui sont souvent découvertes sur des chantiers de construction, 77 ans aprÚs la fin de la Seconde Guerre décembre dernier, une bombe de quelque 250 kg avait ainsi explosé sur un chantier proche de la gare de Munich, dans le sud de l'Allemagne, faisant quatre blessés et interrompant le trafic ferroviaire. Lerappeur veut lutter contre les dĂ©rives du milieu des influenceurs. Depuis plusieurs mois, Booba dĂ©nonce leurs pratiques sur les rĂ©seaux sociaux. Seul problĂšme, il est dĂ©sormais banni d La guerre est un mal qui dĂ©shonore le genre humain » nous dit FĂ©nelon Nous employons volontairement le terme guerres » au pluriel car il existe aujourd'hui diffĂ©rentes guerres dans le temps, l'espace sur la terre et dans les cieux et dans le genre. Dans le temps nous croyons que des guerres Ă©clatent sur la terre entre les hommes, entre les pays, entre les races, les tribus depuis trĂšs longtemps. Aussi loin que nous remontons dans l'histoire des hommes nous relevons des guerres. Oui l’histoire nous en donne des exemples, souvent ce sont les guerres qui ont modelĂ© les frontiĂšres des diffĂ©rents pays, d’autres ont Ă©tĂ© annexĂ©s, d’autres sont nĂ©s Ă  la suite d’une guerre par exemple le Kosovo, la Slovaquie. D’autres pays sont annexĂ©s, leur population est soumise Ă  la torture, Ă  l’exode. Le peuple Kurde est devenu sans patrie. Tout cela provoque de nombreux morts, beaucoup de souffrance, beaucoup de handicaps et de ruines. Dans le genre en France nous parlons de la Grande guerre, de la deuxiĂšme guerre mondiale. Certains Ă©voquent l'Ă©ventualitĂ© d'une troisiĂšme guerre mondiale ou nuclĂ©aire. Nous parlons de la guerre de cent ans, la guerre du Vietnam, la guerre du Golfe avec l’invasion du KoweĂŻt, la guerre du pĂ©trole etc. Il existe des guerres de territoire, des guerres Ă©conomiques, religieuses, la guerre des ondes, la guerre froide et aujourd’hui avec le Net nous parlons de la cybercriminalitĂ©. Des guerres de pouvoir, comme avec l'empereur Constantin et son rival Maxence. Tous les deux se retrouvaient empereurs rivaux de l’empire Romain, au quatriĂšme siĂšcle. Constantin gagne la bataille du pont Milvius qui l’opposa le 28 octobre 312 Ă  Maxence. Elle doit son nom au pont de Milvius qui enjambe le Tibre Ă  quelques kilomĂštres au nord est de Rome. La guerre des dieux La mythologie grecque et romaine nous apprend qu'il existe un dieu de la guerre ArĂšs pour les Grecs et le dieu Mars pour les Romains. Quand nous Ă©tudions leur vie, nous dĂ©couvrons qu'elle ressemble beaucoup Ă  celle des hommes sur la terre aujourd’hui. Le dieu Mars est le fils de Jupiter et de Junon. Nous constatons qu’il a un pĂšre et une mĂšre. Le dieu Mars a 12 femmes et 18 enfants dont Romulus et Remus qui ont Ă©tĂ© Ă©levĂ©s par une louve. MĂȘme s’ils sont enfant du dieu Mars, tous les deux ont Ă©tĂ© abandonnĂ©s, peut-ĂȘtre rejetĂ©. La mythologie les prĂ©sente comme fondateurs de la ville de Rome et nous dit que Romulus a tuĂ© son frĂšre Remus ensuite. Cela ressemble fort Ă  un passage de la Bible qui nous prĂ©sente deux frĂšres Abel et CaĂŻn. Un jour les deux frĂšres se retrouvent dans les champs, alors CaĂŻn, jaloux de son frĂšre le tue et construit une ville ensuite. Est-ce simplement un effet du hasard » ? A l'origine du calendrier romain, le mois de mars Ă©tait le premier de l'annĂ©e car le retour des beaux jours marquait le dĂ©but de la pĂ©riode de la reprise de la guerre aprĂšs l'hiver. Son nom vient du latin Martius, nom donnĂ© Ă  ce mois par les Romains en l'honneur du dieu Mars, dieu de la guerre. ArĂšs, le dieu grec de la guerre Ă©tait le fils de Zeus qui avait Ă©pousĂ© sa sƓur HĂ©ra. Ces diffĂ©rents dieux de la mythologie grecque et romaine se livraient Ă  des guerres entre eux. Nous relevons des viols de leur fille et mĂȘme des incestes, nous venons de le constater. Est-ce que ces dieux vivaient influencĂ©s par les ĂȘtres humains ou n’est-ce pas ces dieux qui influencent la vie des hommes ? Car nous croyons que ces dieux existaient bien avant les hommes. Ces dieux influencent notre langage, nous en donnons un exemple avec le dieu Eole, le dieu du ou des vents. A la suite d’une tempĂȘte qui a provoquĂ© d’importants dĂ©gĂąts, le journal la Nouvelle RĂ©publique du Centre titrait ainsi l’évĂ©nement Eole a frappĂ©. Aujourd’hui nous parlons d’énergie renouvelable et notamment de l’implantation des Ă©oliennes. A l’origine de ce nom, nous trouvons celui du dieu Eole et des Ăźles Eoliennes oĂč ce dieu habiterait. Posons-nous la question suivante est-ce qu’un ĂȘtre plus influent et plus puissant se cache derriĂšre ces dieux de la mythologie ? Nous tirons une citation du livre de Michael Green, Ă©crit en anglais I Believe in Satan’s Downfall. Ce qui signifie en français Je crois en la chute de Satan. Comme tout gĂ©nĂ©ral d'armĂ©e capable de faire en sorte qu'on le sous-estime, Satan
 Doit ĂȘtre enchantĂ© de la situation actuelle, qui le laisse libre de ses mouvements, convaincu que personne ne le prendra au sĂ©rieux. Tout ce qu'il peut faire pour encourager le doute sur son existence est bienvenu. Plus il aveugle l'intelligence des gens concernant la vĂ©ritĂ©, plus ses objectifs sont atteints ». Posons-nous encore ces questions D'oĂč viennent les gĂ©nocides ? Nous en citons quelques uns gĂ©nocide de la Bosnie, de celui provoquĂ© par les khmers rouges au Cambodge, citons encore le gĂ©nocide du Rwanda, du gĂ©nocide en cours au Congo RDC. Pourquoi existe-t-il des rĂ©gimes totalitaires, sanguinaires, pourquoi la violence, la torture, les meurtres, les viols, les trafics de drogue, les attentats terroristes, les abus physiques et sexuels des enfants ? D'oĂč vient la puissance exercĂ©e par les sorciers ? Toutes ces guerres coĂ»tent chers, elles provoquent la course aux armements les plus sophistiquĂ©s. CicĂ©ron, homme politique romain qui a vĂ©cu un siĂšcle avant notre Ăšre, citait ce proverbe l’argent est le nerf de la guerre » La Bible nous dit que Dieu est bon, alors d'oĂč vient tout ce mal ? Si le diable n'existe pas quelle est l'origine de tout ce dĂ©sordre ? Écoutons un passage du chant de Jacques Brel dont le titre est le diable ça va Ă©crit en 1954. Juliette GrĂ©co interprĂšte Ă©galement ce chant. Un jour le diable vint sur terre, un jour le diable vint sur terre pour surveiller ses intĂ©rĂȘts, il a tout vu le diable, il a tout entendu, et aprĂšs avoir tout vu, aprĂšs avoir tout entendu, il est retournĂ© chez lui, lĂ -bas. Et lĂ -bas, on avait fait un grand banquet, Ă  la fin du banquet, il s'est levĂ© le diable, il a prononcĂ© un discours et en substance il a dit ceci, il a dit Il y a toujours un peu partout, des feux illuminant la terre ça va Les hommes s'amusent comme des fous, aux dangereux jeux de la guerre ça va Les trains dĂ©raillent avec fracas parce que les gars pleins d'idĂ©al, Mettent des bombes sur les voies, ça fait des morts originales Çà fait des morts sans confession, des confessions sans rĂ©mission, ça va Rien ne se vend mais tout s'achĂšte l'honneur et la saintetĂ© çà va. Aujourd’hui il inclurait certainement tous les attentats terroristes et les morts que cela provoquent. Faut-il croire dans l'existence de Satan ou du diable ? La Bible nous enseigne son existence, dans l'Ancien Testament et dans le Nouveau-Testament. Elle nous enseigne qu'il est menteur, le pĂšre du mensonge et qu'il est meurtrier. Nous citons une rĂ©fĂ©rence du Nouveau-Testament oĂč il nous est dit qu'il essaie de nous tromper d'adversaire. Il nous fait combattre la chair et le sang, c'est-Ă -dire les hommes, car il aime que les hommes se battent entre eux ou se tuent entre eux. EphĂ©siens chapitre six et verset 12 Car nous n’avons pas Ă  lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autoritĂ©s, contre les princes de ce monde de tĂ©nĂšbres, contre les esprits mĂ©chants dans les lieux cĂ©lestes. C’est un ĂȘtre spirituel, une crĂ©ature qui est en rĂ©volte active contre Dieu et qui commande une multitude de dĂ©mons semblables Ă  lui-mĂȘme. Il ne faut pas le sous-estimer. Il est mĂ©chant et rusĂ©. Il aime semer la zizanie ou la discorde Ă  tous les niveaux de la sociĂ©tĂ© humaine. Le danger consiste Ă  trop s’y intĂ©resser et d’une maniĂšre malsaine ou de nier son existence. Comment Satan est-il entrĂ© dans la vie des hommes ? Nous vivons dans un monde naturel que nous voyons, touchons, dans lequel nous Ă©voluons. Autour de nous se situent deux royaumes spirituels ennemis Le royaume de Dieu et celui de Satan, c'est-Ă -dire entre le crĂ©ateur et sa crĂ©ature. Ils sont invisibles avec nos yeux naturels. MĂȘme s’il nous arrive d’en constater des signes, ou des manifestations Le royaume de Dieu, ou le royaume de la lumiĂšre et de la vie. Le royaume ou l’empire du diable, du pĂ©chĂ©, des tĂ©nĂšbres, de la mort, de Satan. Mais soit nous bĂ©nĂ©ficions des bienfaits du premier soit nous subissons les mĂ©faits du second. Il n’en Ă©tait pas ainsi quand Dieu a crĂ©e Adam et Eve Ils ont Ă©tĂ© créés Ă  la ressemblance et Ă  l’image de Dieu, c’est Ă  dire parfait. Quand Dieu regardait, dans la vie d’Adam et d’Eve, il voyait son image, comme nous, nous voyons notre image quand nous nous regardons dans un miroir. Puis Dieu dit Faisons l’homme Ă  notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bĂ©tail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. Dieu crĂ©a l’homme Ă  son image, il le crĂ©a Ă  l’image de Dieu, il crĂ©a l’homme et la femme. Dieu les bĂ©nit, et il vit que cela Ă©tait trĂšs bon. GenĂšse 1- 26 et 27 En crĂ©ant Adam et Ève, Dieu leur a donnĂ© une identitĂ©, son identitĂ©. Adam et Ève savaient qui ils Ă©taient, pourquoi ils avaient Ă©tĂ© créés. Cela devait durer Ă©ternellement Ă  une condition croire ce que Dieu leur disait. Et plus prĂ©cisĂ©ment, croire que Dieu leur disait la vĂ©ritĂ© et ne leur cachait rien. Dieu les a créés Ă  Son image, c'est-Ă -dire avec une volontĂ© et la capacitĂ© de choisir libre de vivre avec Dieu ou sans lui, libre de choisir la vie ou la mort. Dieu n’a pas créé des robots, mais des personnes libres de l’aimer ou de le rejeter et d’en assumer les consĂ©quences. Nous en citons un exemple que nous tirons de la Bible, dans la parabole du fils prodigue et situĂ© dans l’évangile de Luc. Un pĂšre avait deux fils, le plus jeune lui demande sa part d'hĂ©ritage qui doit lui revenir aprĂšs la mort du pĂšre. Le pĂšre partage ses biens entre ses deux fils. Le plus jeune aprĂšs avoir tout ramassĂ© part pour un pays Ă©loignĂ©, oĂč il a dĂ©pensĂ© tout son bien en vivant dans la dĂ©bauche. Le pĂšre n'est pas parti le chercher pour le ramener Ă  la maison. Non, il a attendu que son fils revienne de lui-mĂȘme. Tous les jours le pĂšre guettait le retour de son fils et quand il la vu. il a couru Ă  sa rencontre et l’a saisi dans ses bras et l’a embrassĂ© bien qu'il sentait mauvais. Le pĂšre ne lui a adressĂ© aucun reproche. Si le pĂšre Ă©tait retournĂ© le chercher, il est possible que le fils soit revenu avec son pĂšre. Mais le pĂšre n'aurait ramenĂ© qu’un corps et non le cƓur de son fils. Il ne voulait pas obliger son fils Ă  l’aimer. Cette histoire ressemble fort Ă  ce petit garçon de huit ou neuf ans Ă  qui son pĂšre lui demande de s'asseoir, le garçon rĂ©pond non et ceci s'est rĂ©pĂ©tĂ© plusieurs fois. Finalement, en apparence le garçon obĂ©it, il s’est assis avec un soupir. Puis il regarde fixement son pĂšre et lui dit papa je te le dis mon corps est assis, mais dans ma tĂȘte je suis toujours debout. Dieu mit deux voies devant Adam et Eve, comme il met deux voies devant chacun d'entre nous. J’ai mis devant toi la vie et la mort, la bĂ©nĂ©diction et la malĂ©diction Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta postĂ©ritĂ©. DeutĂ©ronome 30 19 Chacune de ces voies ou chemin nous conduit vers un arbre, dont nous parle la Bible dĂ©s le dĂ©but. Mais un seul conduit Ă  l’arbre de vie, c’est pourquoi JĂ©sus nous dit JĂ©sus lui dit Je suis le chemin, la vĂ©ritĂ©, et la vie. Nul ne vient au PĂšre que par moi. Jean 14-6 Chacun de ces deux arbres produit des fruits diffĂ©rents L’arbre de la vie, des fruits pour la vie, et l’arbre de la connaissance du bien et du mal, des fruits pour la mort. Le choix de vie, pour Adam et Eve se tenait entre ces deux arbres. L'arbre de la vie au milieu du jardin et l'arbre de la connaissance du bien et du mal. Ici, il n'est pas question de pommier, encore moins de pommes et Dieu leur donna cet ordre, plus prĂ©cisĂ©ment Ă  Adam Tu pourras manger de tous les arbres du jardin, mais tu ne mangeras pas de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour oĂč tu en mangeras tu mourras certainement. GenĂšse 2 16 et 17 Dieu avait placĂ© Adam et Eve dans le jardin d’Eden, ce qui signifie dĂ©lice, abondance de bien, condition idĂ©ale de vie, avec un seul interdit, celui que nous venons d’énoncer. Dieu les avait bĂ©ni et donnĂ© l’autoritĂ© pour dominer sur la terre. Dieu les bĂ©nit, et Dieu leur dit Soyez fĂ©conds, multipliez, remplissez la terre, et assujettissez-la ; et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre. GenĂšse 2 28 Ils ont Ă©tĂ© crĂ©es pour avoir une relation d’amour avec lui. Dieu leur avait recommandĂ© de ne pas faire certaines choses, comme de vrais parents donnent des consignes de sĂ©curitĂ©, de vie Ă  leurs enfants, par amour et pour les protĂ©ger. Dieu ne veut pas de robot, Dieu nous a crĂ©e avec une volontĂ©, capable de choisir. Adam et Eve n’ont pas Ă©coutĂ©, ils ont dĂ©sobĂ©i et ils en ont subi les consĂ©quences, et leurs descendants ensuite, c'est-Ă -dire nous-mĂȘmes. Comme des enfants subissent les consĂ©quences de leurs actes et de leurs dĂ©sobĂ©issances. Mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour oĂč tu en mangeras, tu mourras certainement. GenĂšse 2 14 Nous constatons que la tentation ou l’invitation Ă  la dĂ©sobĂ©issance se prĂ©sente Ă  eux. Ils ont acceptĂ© la dĂ©sobĂ©issance, les mensonges, le doute, la sĂ©duction et le dĂ©sir de devenir comme Dieu sont rentrĂ©s dans leurs vies. La dĂ©sobĂ©issance les a conduits dans la rĂ©bellion contre Dieu. Le serpent Ă©tait le plus rusĂ© de tous les animaux des champs, que l’Eternel Dieu avait fait. Il dit Ă  la femme Dieu a–t–il rĂ©ellement dit Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin ? La femme rĂ©pondit au serpent Nous mangeons du fruit des arbres du jardin. Mais quant au fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit Vous n’en mangerez point et vous n’y toucherez point, de peur que vous ne mouriez. Alors le serpent dit Ă  la femme Vous ne mourrez point. GenĂšse 3 1 Ă  4 C’est ainsi que la mort est entrĂ©e dans leur vie, la peur de Dieu, de sa voix, alors que la voix de Dieu leur Ă©tait familiĂšre, ainsi que sa prĂ©sence. La culpabilitĂ©, la honte, l’accusation les ont conduit Ă  se cacher de Dieu. Mais l’Eternel Dieu appela l’homme, et lui dit OĂč es-tu ? Il rĂ©pondit J’ai entendu ta voix dans le jardin, et j’ai eu peur, parce que je suis nu, et je me suis cachĂ©. GenĂšse 3 9 et 10 Dieu pose cette question Ă  Adam OĂč es- tu ? Il faut comprendre OĂč es-tu spirituellement ? Qu’as-tu fait ? Dieu connaissait la situation, donc la rĂ©ponse. Seulement Dieu invitait Adam Ă  reconnaĂźtre sa dĂ©sobĂ©issance et Ă  plaider coupable. Au lieu de cela, il prend l’attitude d’accusation et d’auto-dĂ©fense. Il cherche Ă  couvrir lui-mĂȘme son pĂ©chĂ©. Nous aussi combien de fois nous voulons couvrir nos propres pĂ©chĂ©s en accusant les autres ou en disant Ă  Dieu si j’ai pĂ©ché je te demande pardon. La rĂ©alitĂ© est toute simple j’ai pĂ©chĂ©, je le reconnais et je plaide coupable pour ĂȘtre dĂ©livrĂ©, pardonnĂ©. Trop souvent nous avons recours Ă  la propre justice. Rappelons-nous ce que nous avons dit plus haut. Le pĂ©chĂ© nous amĂšne Ă  la mort. L’accusation mutuelle est rentrĂ©e dans leur vie, au lieu de se reconnaĂźtre coupable ou de plaider coupable. Nous trouvons lĂ  l’origine de la propre justice. Autrement dit Adam accuse Dieu d’ĂȘtre responsable de cette dĂ©sobĂ©issance Ă  cause de l’épouse qu’il a placĂ©e Ă  ses cĂŽtĂ©s. L’homme rĂ©pondit La femme que tu as mise auprĂšs de moi m’a donnĂ© de l’arbre, et j’en ai mangĂ©. GenĂšse 3 12 Ils sont devenus pĂ©cheurs. A cause de leur nouvelle nature dĂ©chue ils ont donnĂ© naissance Ă  des pĂ©cheurs. Nous Ă©galement, nous naissons pĂ©cheurs et donnons naissance Ă  des pĂ©cheurs. Comme un chien donne naissance Ă  un autre chien, ou un poisson Ă  un autre poisson, selon Puis Dieu dit Que la terre produise de la verdure, de l’herbe portant de la semence, des arbres fruitiers donnant du fruit selon leur espĂšce et ayant en eux leur semence sur la terre. Et cela fut ainsi. GenĂšse 1-11 Comment cela s’est-il produit ? La Bible nous dit que le serpent, le plus rusĂ© des animaux, s'est prĂ©sentĂ© devant Ève en lui proposant de lui ouvrir les yeux, par un mensonge. Dans le but que l’interdit de Dieu devienne dĂ©sirable, indispensable. Eve, sĂ©duite, a vu et cru qu’il y avait un manque Ă  combler dans sa vie. Bien sĂ»r Ă  condition qu'elle mange des fruits de l'arbre de la connaissance du bien et du mal. Ève dit avoir Ă©tĂ© sĂ©duite, elle en mangea et son mari aussi. La femme vit que l’arbre Ă©tait bon Ă  manger et agrĂ©able Ă  la vue, et qu’il Ă©tait prĂ©cieux pour ouvrir l’intelligence ; elle prit de son fruit, et en mangea ; elle en donna aussi Ă  son mari, qui Ă©tait auprĂšs d’elle, et il en mangea. GenĂšse 3 6 Comme c’est troublant, Eve Ă©tait habituĂ©e Ă  voir cet arbre, jamais elle n’avait remarquĂ© qu’il Ă©tait bon Ă  manger et agrĂ©able Ă  la vue, et qu’il Ă©tait prĂ©cieux pour ouvrir l’intelligence ». Il lui a suffit d’entendre des paroles de mensonge et de sĂ©duction pour que ses yeux s’ouvrent par le dĂ©sir, et qu’elle succombe. Que s'est-il passĂ© au cours de cette expĂ©rience ? La nature de Dieu, qui leur donnait leur identitĂ©, les a quittĂ©s, ils ont perdu l'identitĂ© de Dieu, l’ADN de Dieu en perdant sa nature. A la place ils ont reçu une nouvelle nature, la nature et l’ADN de celui qui les a dominĂ©s, trompĂ©s, sĂ©duits, celle du pĂšre du mensonge une nature de tĂ©nĂšbres, de mort, puisque la mort est entrĂ©e en eux, une nature hostile Ă  Dieu, de rĂ©bellion, d’indĂ©pendance, le dĂ©sir d’ĂȘtre autonome face Ă  Dieu. Cette nouvelle nature leur a donnĂ© une nouvelle identitĂ© fils des tĂ©nĂšbres ou fils de la rĂ©bellion. Cette nouvelle identitĂ© leur a donnĂ© un nouveau nom, car Ă  chaque identitĂ© un nom y est attachĂ©. Leur nouveau nom le voici pĂ©cheur, fils de la rĂ©bellion, c'est-Ă -dire ceux qui pĂšchent et qui transmettent leur nature de pĂ©cheur Ă  leurs descendants. Ceux qui se rĂ©voltent ou se rebellent. Autre consĂ©quence la mort est entrĂ©e en eux, d'abord au niveau de l’esprit pour gagner l’ñme et le corps. Cette sĂ©paration de Dieu, ou mort spirituelle les a conduit et nous conduit Ă  la mort physique. Ils sont devenus apatrides, orphelins, vagabonds puisqu’ils ont Ă©tĂ© chassĂ©s du jardin d’Eden. La prĂ©sence de Dieu les a quittĂ©s. Quelles sont les tactiques du diable ? Son but consiste Ă  dĂ©truire. Le voleur ne vient que pour dĂ©rober, Ă©gorger et dĂ©truire. Il aveugle les gens selon le deuxiĂšme livre des Corinthiens, chapitre 4 et verset 4 pour les incrĂ©dules dont le dieu de ce siĂšcle a aveuglĂ© l’intelligence, afin qu’ils ne voient pas briller la splendeur de l’Evangile de la gloire de Christ, qui est l’image de Dieu. Satan veut que l’échec soit la norme de nos vies. Il cherche Ă  nous mettre sous de mauvais maĂźtres la drogue, l’argent, le dĂ©rĂšglement sexuel, la colĂšre, il accuse Dieu de mentir etc. Lespartenaires chargĂ©s de lutter contre le terrorisme sont les armĂ©es nationales, les opĂ©rations telles que Barkhane lorsqu’on est dans le
Depuis plusieurs semaines, l’armĂ©e russe jette toutes ses forces pour prendre le contrĂŽle total du Donbass, dans l’est du pays. Depuis plusieurs jours, la grande ville de Sievierodonestk est bombardĂ©e en continu par la Russie. Dans cette partie la plus active du front, situĂ©e dans la rĂ©gion de Louhansk, l’armĂ©e ukrainienne est sur le recul. Et un mouvement de grogne est en train de naĂźtre parmi les soldats, qui se plaignent du manque de moyens et du manque de soutien de leur hiĂ©rarchie. De nos envoyĂ©s spĂ©ciaux en Ukraine,InstallĂ©s dans les hauteurs de Lyssychansk, les soldats de la 3e brigade du 20e bataillon d’infanterie se reposent aprĂšs ĂȘtre revenus du front. En bas, on aperçoit la riviĂšre Severski Donets, un cours d’eau stratĂ©gique, difficile Ă  traverser et qui sert de barriĂšre naturelle ; plus loin, les colonnes de fumĂ©e montent au-dessus de militaires ukrainiens y dĂ©crivent un enfer sur terre Les Russes bombardent et tirent au mortier 24 heures sur 24. C’est sans arrĂȘt. Lorsque vous engagez vos hommes lĂ -dedans, aprĂšs deux minutes de combat, vous avez dĂ©jĂ  plein de blessĂ©s que vous devez Ă©vacuer. Les nouveaux arrivent et quelques minutes plus tard, ils sont morts », confie un soldat chauve-souris », le commandant d’une unitĂ© de rĂ©serve ne cache pas sa frustration et s’en prend directement Ă  sa hiĂ©rarchie On Ă©tait basĂ©s Ă  l’arriĂšre. Mais nos supĂ©rieurs nous ont trompĂ©s, ils nous ont envoyĂ©s en premiĂšre ligne sans qu’on le sache. Mes hommes n’étaient pas prĂȘts Ă  se battre. La moitiĂ© d’entre eux n’avaient mĂȘme jamais tirĂ©. Ils sont dĂ©moralisĂ©s. Les Russes nous tuent et c’est tout. Nous subissons des bombardements 24h sur 24, c’est sans arrĂȘt. Nous n’avons mĂȘme pas de ravitaillement en munitions. Notre hiĂ©rarchie ne nous soutient pas. Nos chefs nous ont oubliĂ©s. Mon commandant a Ă©tĂ© blessĂ© et je ne sais mĂȘme pas oĂč il est. On doit trouver nous-mĂȘmes des lignes de communication, du matĂ©riel et de la nourriture. Car nos supĂ©rieurs ne savent pas oĂč nous sommes ni ce que nous faisons. »Des forces dĂ©sĂ©quilibrĂ©esSelon plusieurs sources, les Ukrainiens combattent dĂ©sormais en dehors de la ville maintenant contrĂŽlĂ©e par les Russes. Des soldats sur le recul, notamment Ă  cause d’un dĂ©sĂ©quilibre des forces entre les deux camps. Revenus Ă©galement de la premiĂšre ligne, les soldats du 20e bataillon d’infanterie sont amers, dĂ©moralisĂ©s par la puissance russe. Le sergent Roman Ilchenko, 32 ans, explique que les Russes ont de l’artillerie, des vĂ©hicules blindĂ©s et leurs forces sont cinq Ă  six fois plus nombreuses ». Face Ă  cette puissance de feu, les Ukrainiens constatent avec amertume les faiblesses de leurs et bandana couleur treillis autour du crĂąne, Volodymyr Kharchuk, 33 ans et membre du 20e bataillon, raconte sa derniĂšre mission dans laquelle il Ă©tait chargĂ© de protĂ©ger la retraite des troupes aĂ©roportĂ©es Nous n’avions que des mitrailleuses et des AK47. Des RPG datant de 1986. Une mitrailleuse Degtyaryov de 1943. Et une mitrailleuse Maxim de 1933. Et on a aussi un missile antichar portable NLAW suĂ©dois, mais la batterie ne marchait pas. C’est tout ce qu’on avait. » Il prĂ©cise qu’aucun de ses hommes n’avait reçu de lunettes Ă  vision nocturne, ni mĂȘme de jumelles. Nous avons dĂ» ramener de chez nous des modĂšles qui servent d’habitude pour la chasse », indique Volodymyr mission qu’il dĂ©crit s’est mal terminĂ©e. Une fois l’extraction des troupes aĂ©roportĂ©es effectuĂ©e, les hommes de la 3e brigade se sont dirigĂ©s vers le pont enjambant la riviĂšre, mais celui-ci a Ă©tĂ© dĂ©truit. Les soldats racontent donc avoir dĂ» traverser Ă  pied, luttant contre un fort courant. Notre Ă©quipement est lourd. Donc, nous avons utilisĂ© nos cordes pour pouvoir traverser. Tout cela sous les tirs de mortier. Notre Ă©vacuation a Ă©tĂ© rĂ©ussie. Mais nous sachant de l’autre cĂŽtĂ© de la riviĂšre, le commandement nous a accusĂ©s d’ĂȘtre des dĂ©serteurs. Ils nous ont menacĂ©s de prison. Alors que ce sont eux qui nous avaient ordonnĂ© de quitter la ville », explique Volodymyr Kharchuk, ajoutant que sa hiĂ©rarchie avait ensuite niĂ© leur avoir ordonnĂ© de quitter Sievierodonestk. La rĂ©gion de Louhansk dans le Donbass, encore contrĂŽlĂ©e par l'armĂ©e ukrainienne, est constamment bombardĂ©e par les Russes. © Jad El Khoury/RFI Des ordres illogiquesUn membre de la mĂȘme unitĂ©, Roman Ilchenko prĂ©cise qu’une nouvelle tĂąche leur a Ă©tĂ© assignĂ©e. DĂ©fendre le dernier pont reliant Sievierodonestk et Lyssychansk. Un ordre qui, pour lui, n’a aucune logique. C’est officiellement pour empĂȘcher les Russes de passer. Mais le pont est dĂ©jĂ  dĂ©truit. Cela n’a aucun sens de le dĂ©fendre. Les Russes peuvent tenter de traverser la riviĂšre n’importe oĂč ailleurs, lĂ  oĂč c’est peu profond. Mes hommes sont prĂȘts Ă  se battre, mais nous avons besoin de matĂ©riel et d’artillerie. Nos soldats ne sont pas dĂ©moralisĂ©s, ils veulent combattre. Mais nous ne croyons plus en nos supĂ©rieurs », dit-il avec amertume. On combat avec le patriotisme et c’est insuffisant pour se dĂ©fendre contre une telle puissance de feu », ajoute le commandant chauve-souris ». Les Russes vont nous Ă©craser »Face Ă  de tels moyens dĂ©ployĂ©s par les Russes, les hommes sont unanimes Sievierodonestk est dĂ©jĂ  perdue et il faut Ă  tout prix rĂ©agir. AndreĂŻ Chevchenko, un soldat de 39 ans, estime que si l’armĂ©e ukrainienne ne renforce pas son artillerie, elle ne pourra rien faire. On ne peut pas se battre avec seulement des AK47. Les Russes vont nous Ă©craser. Ils nous bombardent par les airs, avec des mortiers, on ne peut pas rĂ©pliquer avec de simples kalachnikovs ou des lance-roquettes Ă  faible portĂ©e. »L’armĂ©e ukrainienne va-t-elle donc perdre la bataille de Sievierodonestk ? La ville est dĂ©jĂ  perdue », rĂ©pond le militaire avec la mine sombre. Selon lui, si rien ne change, c’est tout le Donbass qui, tĂŽt ou tard, tombera entre les mains russes.â–ș À lire aussi En Ukraine, nous assistons Ă  des actes gĂ©nocidaires lĂ©taux et non lĂ©taux »

Ily a un mois, la population ukrainienne n’imaginait pas ce que sa vie allait devenir. Elle ne pensait pas que des bombes allaient dĂ©truire des villes entiĂšres, que des millions de gens allaient devoir fuir leur pays, ni que ceux en Ăąge de se battre allaient se retrouver avec un fusil dans les bras. Pourtant, c’est ce qui est arrivĂ©. Tout a basculĂ© en quelques jours. Et cette

français arabe allemand anglais espagnol français hĂ©breu italien japonais nĂ©erlandais polonais portugais roumain russe suĂ©dois turc ukrainien chinois anglais Synonymes arabe allemand anglais espagnol français hĂ©breu italien japonais nĂ©erlandais polonais portugais roumain russe suĂ©dois turc ukrainien chinois ukrainien Ces exemples peuvent contenir des mots vulgaires liĂ©s Ă  votre recherche Ces exemples peuvent contenir des mots familiers liĂ©s Ă  votre recherche we fought we struggled we have fought we have struggledwe have been struggling we have been fighting we've struggled we've fought we battled We wrestled Pendant des dĂ©cennies, nous avons luttĂ© pour amĂ©liorer les conditions des travailleurs de nos collectivitĂ©s. We fought for decades to make conditions better for the workers in our communities. Pendant la Seconde Guerre mondiale, nous avons luttĂ© contre une tyrannie sans prĂ©cĂ©dent. In World War II we fought unprecedented tyranny. J'ai attrapĂ© son arme et nous avons luttĂ©. Depuis lors, nous avons luttĂ© pour le rĂ©parer. À toutes ces occasions, nous avons luttĂ© pour faire respecter les droits et les libertĂ©s de tous. Throughout it all, we have fought to uphold the rights and freedoms of all people. Nous connaissons le prix de l'indĂ©pendance nous avons luttĂ© 130 annĂ©es pour elle. We know the price of independence; we have fought 130 years for it. Ensemble, nous avons luttĂ© avec acharnement pour faire une avancĂ©e par rapport Ă  PĂ©kin. Collectively we fought hard to move forward from Beijing. Et pendant une heure, nous avons luttĂ© contre les Ă©lĂ©ments. And for an hour we struggled against the elements. Il est trĂšs important de ne pas compromettre la dĂ©mocratie pour laquelle nous avons luttĂ© avec tant d'acharnement. It is very important that we not jeopardize the democracy for which we fought so hard. Il semblerait que la campagne d'Ă©puration ethnique contre laquelle nous avons luttĂ© prendra fin d'ici quelques heures. It looks as though within hours cleansing policies that we fought against will be terminated. Dans les nĂ©gociations relatives au budget du Parlement pour 2012, nous avons luttĂ© pour rĂ©duire considĂ©rablement la proposition originale de 5,7 %. In the negotiations on Parliament's budget for 2012, we fought to significantly reduce the original proposal of TroisiĂšmement, nous avons luttĂ© dĂšs le dĂ©but pour dĂ©fendre le principe selon lequel les futures Ă©lections dans notre pays ne doivent exclure personne. Thirdly, we fought right from the beginning for the principle that the coming elections in our country must be all-inclusive. Wo Fat m'a surpris, il s'est jetĂ© sur moi, nous avons luttĂ© pour le pistolet, et dĂ©chargĂ©. Wo Fat surprised me, he lunged at me, we struggled for the gun, and it discharged. Comme vous le savez, Ă  cette Ă©poque, nous avons luttĂ© avec acharnement pour dĂ©fendre le Canada. As you know, we fought very strongly for Canada in those days. Ce n'est pas l'Afrique du Sud et la dĂ©mocratie pour laquelle nous avons luttĂ©, contre les auteurs de l'Apartheid. This is not the South Africa and democracy we fought for against the perpetrators of Apartheid. Et comme vous vous y attendiez, nous avons luttĂ© durement pour supprimer ces menaces. And just as you might expect, we fought as hard as we could to eliminate these threats. Aujourd'hui ce n'Ă©tait pas notre jour, nous avons luttĂ© avec le vent. Today wasn't our best practice day of the season, we struggled with the wind. Voici comment nous avons luttĂ© contre le spam en 2018. Here's more about how we fought webspam in 2018. Nous dĂ©pendions que pour le travail, et nous avons luttĂ© parfois. We depended on that for work, and we struggled sometimes. Ainsi, pendant 200 ans, nous avons luttĂ© face aux consĂ©quences de ces changements. And for 200 years we struggled with the consequences of those changes. Aucun rĂ©sultat pour cette recherche. RĂ©sultats 343. Exacts 343. Temps Ă©coulĂ© 166 ms. Documents Solutions entreprise Conjugaison Synonymes Correcteur Aide & A propos de Reverso Mots frĂ©quents 1-300, 301-600, 601-900Expressions courtes frĂ©quentes 1-400, 401-800, 801-1200Expressions longues frĂ©quentes 1-400, 401-800, 801-1200
Atravers les guerres et les crises, Ă  travers toutes ces pĂ©ripĂ©ties de l’Histoire qui ont frappĂ© l’Europe, cette pensĂ©e n’a cessĂ© de grandir, de rayonner. Et lĂ  oĂč le chaos aurait pu triompher, la civilisation, toujours, l’a emportĂ©. Nous sommes les hĂ©ritiers de toute cette histoire. Nous sommes les hĂ©ritiers de deux dĂ©flagrations qui auraient dĂ» jeter la nuit sur notre
StĂ©phane Audoin-Rouzeau est directeur d’études Ă  l’EHESS et prĂ©sident du Centre international de recherche de l’Historial de la Grande Guerre de PĂ©ronne. Il a publiĂ© de nombreux ouvrages consacrĂ©s Ă  la PremiĂšre Guerre mondiale et Ă  l’anthropologie historique du combat et de la violence de guerre. Nous l’avions reçu pour son dernier livre, Une initiation - Rwanda 1994-2016, publiĂ© aux Éditions du Seuil. Quel regard porte l’historien de la Grande Guerre que vous ĂȘtes sur la situation prĂ©sente ? Georges Clemenceau en 1904. StĂ©phane Audoin-Rouzeau J’ai le sentiment de me trouver plongĂ©, soudainement et concrĂštement, dans mes objets d’étude ; de vivre, sur un mode Ă©videmment trĂšs mineur, quelque chose de ce qu’a Ă©tĂ© la Grande Guerre – pour les civils naturellement, pas pour les combattants –, cette rĂ©fĂ©rence si prĂ©sente aujourd’hui. La phrase la plus frappante d’Emmanuel Macron, lors de son second discours Ă  Mulhouse, a Ă©tĂ© celle qui a Ă©tĂ© la moins relevĂ©e Ils ont des droits sur nous », pour parler des soignants. C’est le verbatim d’une phrase de Clemenceau pour parler des combattants français Ă  la sortie de la guerre. La rĂ©fĂ©rence Ă  la Grande Guerre est explicite, d’autant plus quand on sait que l’ancien directeur de la mission du Centenaire, Joseph Zimet, a rejoint l’équipe de communication de l’ÉlysĂ©e. De mĂȘme, pour le nous tiendrons ». Tenir », c’est un mot de la Grande Guerre, il fallait que les civils tiennent », que le front tienne », il fallait tenir » un quart d’heure de plus que l’adversaire
 Ce rĂ©fĂ©rent 14-18 est pour moi fascinant. Comme historien, je ne peux pas approuver cette rhĂ©torique parce que pour qu’il y ait guerre, il faut qu’il y ait combat et morts violentes, Ă  moins de diluer totalement la notion. Mais ce qui me frappe comme historien de la guerre, c’est qu’on est en effet dans un temps de guerre. D’habitude, on ne fait guĂšre attention au temps, alors que c’est une variable extrĂȘmement importante de nos expĂ©riences sociales. Le week-end d’avant le confinement, avec la perception croissante de la gravitĂ© de la situation, le temps s’est comme Ă©paissi et on ne s’est plus focalisĂ© que sur un seul sujet, qui a balayĂ© tous les autres. De mĂȘme, entre le 31 juillet et le 1er aoĂ»t 1914, le temps a changĂ©. Ce qui Ă©tait inconcevable la veille est devenu possible le lendemain. Le propre du temps de guerre est aussi que ce temps devient infini. On ne sait pas quand cela va se terminer. On espĂšre simplement – c’est vrai aujourd’hui comme pendant la Grande Guerre ou l’Occupation – que ce sera fini bientĂŽt ». Pour NoĂ«l 1914, aprĂšs l’offensive de printemps de 1917, etc. C’est par une addition de courts termes qu’on entre en fait dans le long terme de la guerre. Si on nous avait dit, au dĂ©but du confinement, que ce serait pour deux mois ou davantage, cela n’aurait pas Ă©tĂ© acceptĂ© de la mĂȘme façon. Mais on nous a dit, comme pour la guerre, que c’était seulement un mauvais moment Ă  passer. Pour la Grande Guerre, il me paraĂźt Ă©vident que si l’on avait annoncĂ© dĂšs le dĂ©part aux acteurs sociaux que cela durerait quatre ans et demi et qu’il y aurait 1,4 million de morts, ils n’auraient pas agi de la mĂȘme façon. AprĂšs la contraction du temps initiale, on est entrĂ© dans ce temps indĂ©fini qui nous a fait passer dans une temporalitĂ© autre », sans savoir quand elle trouvera son terme. On parle dĂ©jĂ  de dĂ©confinement, est-ce une illusion comparable Ă  ce qu’a Ă©tĂ© l’idĂ©e que la guerre serait bientĂŽt terminĂ©e ? StĂ©phane Audoin-Rouzeau © Mediapart Je suis fascinĂ© par l’imaginaire de la sortie » tel qu’il se manifeste aujourd’hui dans le cas du dĂ©confinement, sur le mĂȘme mode de dĂ©ploiement dĂ©jĂ  pendant la Grande Guerre. Face Ă  une crise immense, ses contemporains ne semblent pas imaginer autre chose qu’une fermeture de la parenthĂšse temporelle. Cette fois, on imagine un retour aux normes et au temps d’avant ». Alors, je sais bien que la valeur prĂ©dictive des sciences sociales est Ă©quivalente Ă  zĂ©ro, mais l’histoire nous apprend quand mĂȘme qu’aprĂšs les grandes crises, il n’y a jamais de fermeture de la parenthĂšse. Il y aura un jour d’aprĂšs », certes, mais il ne ressemblera pas au jour d’avant. Je peux et je souhaite me tromper, mais je pense que nous ne reverrons jamais le monde que nous avons quittĂ© il y a un mois. Pourquoi concevoir une telle rupture alors que, prĂ©cisĂ©ment, on n’est pas dans un moment de brutalisation et de violence comparable Ă  ce qu’a Ă©tĂ© la Grande Guerre ? Je le dis en tant qu’historien et avec une franchise qui peut paraĂźtre brutale l’ampleur du choc Ă©conomique et social, mais aussi politique et moral, me paraĂźt nous mener vers une pĂ©riode tout autre. Sur le plan politique, le conservateur que je suis se sent un peu comme un pacifiste Ă  la fin du mois de juillet 1914, qui croit encore aux progrĂšs de l’humanitĂ©, Ă  l’entente entre les peuples, Ă  la bonne volontĂ© du gouvernement. Qui pense que les diverses internationales catholique, protestante, ouvriĂšre
 empĂȘcheront la guerre, perçue comme une absurditĂ© anachronique. Aujourd’hui, peut-on croire comme avant Ă  l’Union europĂ©enne, Ă  la libre circulation des individus, des idĂ©es ou des biens, au recul continu des souverainetĂ©s nationales ? En une semaine, sont rĂ©apparus les Nations et leurs États, avec le sentiment que plus l’État-nation est puissant, mieux il s’en sort. C’est aussi l’heure des chefs on Ă©coutait de moins en moins les chefs d’État, me semble-t-il, et lĂ , nous voici suspendus Ă  leurs lĂšvres. Les germes d’une crise politique grave Ă©taient dĂ©jĂ  prĂ©sents avant le Covid-19, mais je crains que demain, la crise politique soit terrible, avec une reddition des comptes potentiellement meurtriĂšre pour la classe politique. Mais Ă  cela, il faut ajouter, d’un point de vue plus anthropologique, les risques d’une crise morale comparable Ă  celle qui s’est produite aprĂšs chacune des deux guerres mondiales. La PremiĂšre a Ă©tĂ© un choc pour l’idĂ©e de progrĂšs, qui Ă©tait consubstantielle Ă  la RĂ©publique. La fameuse phrase de Paul ValĂ©ry, Nous autres, civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles », dit quelque chose de trĂšs profond sur l’effondrement de la croyance en un monde meilleur un effondrement sans lequel on ne peut pas comprendre le dĂ©veloppement des totalitarismes au cours de l’entre-deux-guerres. La Seconde Guerre mondiale a constituĂ© un second choc anthropologique, non pas tellement par la prise de conscience de l’extermination des juifs d’Europe, bien plus tardive, mais avec l’explosion de la bombe atomique qui ouvrait la possibilitĂ© d’une autodestruction des sociĂ©tĂ©s humaines. À mes yeux, nos sociĂ©tĂ©s subissent aujourd’hui un choc anthropologique de tout premier ordre. Elles ont tout fait pour bannir la mort de leurs horizons d’attente, elles se fondaient de maniĂšre croissante sur la puissance du numĂ©rique et les promesses de l’intelligence artificielle. Mais nous sommes rappelĂ©s Ă  notre animalitĂ© fondamentale, au socle biologique de notre humanitĂ© » comme l’appelait l’anthropologue Françoise HĂ©ritier. Nous restons des homo sapiens appartenant au monde animal, attaquables par des maladies contre lesquelles les moyens de lutte demeurent rustiques en regard de notre puissance technologique supposĂ©e rester chez soi, sans mĂ©dicament, sans vaccin
 Est-ce trĂšs diffĂ©rent de ce qui se passait Ă  Marseille pendant la peste de 1720 ? Ce rappel incroyable de notre substrat biologique se double d’un autre rappel, celui de l’importance de la chaĂźne d’approvisionnement, dĂ©ficiente pour les mĂ©dicaments, les masques ou les tests, mais qui fonctionne pour l’alimentation, sans quoi ce serait trĂšs vite la dislocation sociale et la mort de masse. C’est une leçon d’humilitĂ© dont sortiront peut-ĂȘtre, Ă  terme, de bonnes choses, mais auparavant, il va falloir faire face Ă  nos dĂ©nis. De mĂȘme qu’on avait prĂ©vu la Grande Guerre, on avait prĂ©vu la possibilitĂ© d’une grande pandĂ©mie. Par exemple, le Livre blanc de la DĂ©fense de 2008 inscrivait dĂ©jĂ  les pandĂ©mies comme une des menaces Ă  envisager. Mais, comme pour la guerre, il existe toujours une dissonance cognitive entre l’évĂ©nement imaginĂ© et l’évĂ©nement qui survient. Ce dernier ne correspond jamais Ă  ce que l’on avait prĂ©vu. Ceci nous a rendu incapables de profiter des capacitĂ©s d’anticipation dont nous pensions disposer. MĂȘme si, comme chercheur, je trouve que ce confinement gĂ©nĂ©ralisĂ© et interminable constitue une expĂ©rience sociale du plus haut intĂ©rĂȘt, je crains donc que nous devions nous prĂ©parer Ă  une sortie de temps de guerre trĂšs difficile. De quoi dĂ©pendra que l’aprĂšs soit plus difficile ou porteur d’espoir ? Cela dĂ©pendra sans doute des modalitĂ©s de la victoire ». Je pense qu’il y aura victoire, car le virus a vocation Ă  s’éteindre, comme s’est Ă©teint celui de la grippe espagnole en 1918-1919. Mais le virus disparaĂźtra-t-il naturellement » ou sera-t-il vaincu par nos capacitĂ©s techniques et organisationnelles ? Et quel sera le prix de la victoire ? Si le bilan est trĂšs lourd, je crains alors que l’aprĂšs-coup ne soit terrible. À cela s’ajoute le fait que certaines rĂ©gions du monde pourront avoir le sentiment d’avoir vaincu la maladie, tandis que d’autres seront dĂ©faites, je pense notamment aux pays les plus pauvres. Pendant la PremiĂšre Guerre mondiale en France, on n’imaginait pas vraiment le monde de l’aprĂšs-guerre. Il fallait gagner, refermer la parenthĂšse, et puis l’Allemagne paierait ». Pendant la Seconde Guerre mondiale, les choses ont Ă©tĂ© diffĂ©rentes puisque la construction de la sociĂ©tĂ© d’aprĂšs-guerre a commencĂ© bien avant que les combats ne se terminent. Cette fois, on a le plus grand mal Ă  penser l’aprĂšs », mĂȘme si on s’y essaie, parce qu’on sait qu’on ne sera pas dĂ©barrassĂ©s de ce type de pandĂ©mie, mĂȘme une fois la vague passĂ©e. On redoutera la suivante. Or, rappelons que le Covid-19 a jusqu’ici une lĂ©talitĂ© faible par rapport au Sras ou Ă  Ebola. Mais imaginons qu’au lieu de frapper particuliĂšrement les plus ĂągĂ©s, il ait atteint en prioritĂ© les enfants ?
 Nos sociĂ©tĂ©s se trouveraient dĂ©jĂ  en situation de dislocation sociale majeure. Je suis, au fond, frappĂ© par la prĂ©gnance de la dimension tragique de la vie sociale telle qu’elle nous rattrape aujourd’hui, comme jamais elle ne nous avait rattrapĂ©s jusqu’ici en Europe depuis 1945. Cette confrontation Ă  la part d’ombre, on ne peut savoir comment les sociĂ©tĂ©s et leurs acteurs vont y rĂ©pondre. Ils peuvent s’y adapter tant bien que mal, mieux qu’on ne le pense en tout cas, ou bien l’inverse. Je reste sidĂ©rĂ©, d’un point de vue anthropologique, par l’acceptation, sans beaucoup de protestations me semble-t-il, des modalitĂ©s d’accompagnement des mourants du Covid-19 dans les Ehpad. L’obligation d’accompagnement des mourants, puis des morts, constitue en effet une caractĂ©ristique fondamentale de toutes les sociĂ©tĂ©s humaines. Or, il a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© que des personnes mourraient sans l’assistance de leurs proches, et que ce non-accompagnement se poursuivrait pour partie lors des enterrements, rĂ©duits au minimum. Pour moi, c’est une transgression anthropologique majeure qui s’est produite quasiment toute seule ». Alors que si on nous avait proposĂ© cela il y a deux mois, on se serait rĂ©criĂ©s en dĂ©signant de telles pratiques comme inhumaines et inacceptables. Je ne m’insurge pas davantage que les autres. Je dis simplement que devant le pĂ©ril, en trĂšs peu de temps, les seuils de tolĂ©rance se sont modifiĂ©s Ă  une vitesse trĂšs impressionnante, au rythme de ce qu’on a connu pendant les guerres. Cela semble indiquer que quelque chose de trĂšs profond se joue en ce moment dans le corps social. L’ouvrage que vous aviez dirigĂ© avec Christophe Prochasson en 2008, intitulĂ© Sortir de la Grande Guerre Tallandier, montrait notamment que la sortie de guerre n’avait pas le mĂȘme sens dans chaque pays. Pensez-vous que dans un monde confrontĂ© au coronavirus, la sortie du confinement sera trĂšs diffĂ©rente selon les pays ? Nous ne sommes pas dans le mĂȘme type d’évĂ©nement. En 1918, il y avait des vainqueurs et des vaincus, des nations humiliĂ©es et d’autres triomphantes. Mais la gestion diffĂ©rentielle de la crise peut entraĂźner une dissociation qu’on voit dĂ©jĂ  se profiler en pointillĂ©. Entre les États qui s’en seront relativement bien sortis, comme peut-ĂȘtre l’Allemagne, et ceux qui auront Ă©tĂ© touchĂ©s de plein fouet, Ă  l’instar de l’Italie. Entre les États qui se seront organisĂ©s en supprimant les libertĂ©s publiques, comme la Hongrie, et ceux qui auront essayĂ© de les maintenir au moins en partie. Peut-on aussi imaginer des changements de statut selon les professions confrontĂ©es trĂšs inĂ©galement Ă  la crise ? La reprise de la phrase de Georges Clemenceau par Emmanuel Macron Ă©tait discutable, mais elle dit quelque chose de vrai les soignants vont sortir de lĂ  un peu comme les poilus en 1918-1919, avec une aura d’autant plus forte que les pertes seront lĂ  pour attester leur sacrifice. Le sacrifice, par dĂ©finition, c’est ce qui rend sacrĂ©. On peut donc tout Ă  fait imaginer la sacralisation de certaines professions trĂšs exposĂ©es, et une dĂ©monĂ©tisation de beaucoup d’autres les mĂ©tiers universitaires, par exemple ?. En termes de capital symbolique, comme aurait dit Bourdieu, les statuts sociaux vont se trouver modifiĂ©s. Pour parler de mon domaine, les sciences sociales, il se peut que des domaines entiers se trouvent dĂ©monĂ©tisĂ©s et que d’autres Ă©mergent, avec une nouvelle hiĂ©rarchie des centres d’intĂ©rĂȘt et des prioritĂ©s. Il n’est malheureusement guĂšre possible de donner des exemples, car les sciences sociales sont dĂ©nuĂ©es de toute capacitĂ© prĂ©dictive y compris dans le champ qui leur est propre ! Peut-on dĂ©terminer la durĂ©e d’une sortie de crise ou d’une sortie de guerre ? Il ne me semble pas. La notion d’aprĂšs-guerre suggĂ©rait une date dĂ©terminant un avant et un aprĂšs l’armistice du 11 novembre par exemple ou le traitĂ© de Versailles de juin 1919. Mais la notion de sortie de guerre », plus riche, suggĂšre en rĂ©alitĂ© un glissement. À la limite, on peut ne jamais sortir complĂštement d’un Ă©vĂ©nement guerrier
 Certaines en sortent, d’autres pas. On peut faire l’hypothĂšse que les sociĂ©tĂ©s française et britannique, par exemple, ne sont jamais sorties complĂštement de la mort de masse du premier conflit mondial. La notion de sortie de guerre suggĂšre une direction, pas un segment chronologique avec un dĂ©but et une fin. N’en sera-t-il pas de mĂȘme pour une sortie de pandĂ©mie » dont on ne peut connaĂźtre ni les effets ni la durĂ©e ? Est-ce que, dĂšs le dĂ©but de la Grande Guerre, les responsabilitĂ©s ont Ă©tĂ© recherchĂ©es, comme elles le sont aujourd’hui ? Pas vraiment. En raison de l’Union sacrĂ©e, l’inventaire des erreurs commises a Ă©tĂ© remis Ă  plus tard. Cette fois, on sent bien qu’il y aura inventaire, mais on s’accorde globalement pour estimer qu’il n’est pas temps de le dresser au cƓur de l’action. Mais l’Union sacrĂ©e », selon l’expression du prĂ©sident PoincarĂ©, le 4 aoĂ»t 1914, n’est qu’une suspension du combat politique. Elle ne consiste pas Ă  dire qu’il n’existe plus d’affrontement, mais que chaque acteur a intĂ©rĂȘt Ă  y renoncer momentanĂ©ment tout en pensant, plus tard, ramasser la mise. De ce point de vue, les accusations actuelles me semblent n’ĂȘtre rien par rapport Ă  ce qui va suivre. À la sortie, le combat politique a de bonnes chances d’ĂȘtre plus impitoyable que jamais, d’autant qu’on ne manquera pas de dĂ©clarations imprudentes et de dĂ©cisions malvenues pour alimenter la machine. Rappelons au passage qu’en France, les unions sacrĂ©es s’achĂšvent en gĂ©nĂ©ral en profitant aux droites, voire Ă  l’extrĂȘme droite. Cette seconde hypothĂšse, je la redoute beaucoup pour notre pays.
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nous qui avons lutté dans toutes les guerres