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Mais quelle a été la motivation du Président de la République Française dans sa tentative publique, mal conçue et ratée, de faire reconnaître le nouveau régime » libyen par l’Europe, de le reconnaître au nom de la France et de mettre sur la table du sommet européen l’idée de frappes militaires sélectives contre la Libye ? On est habitué depuis longtemps aux déclarations plus ou moins sincères de la présidence française depuis l’élection de Monsieur Sarkozy, mais ici le Président Français joue avec le feu d’une manière extraordinairement nocive et novice, et surtout totalement inefficace, à tout le moins au niveau international. Commençons par les frappes sélectives militaires. La France fait partie de l’OTAN elle en a même fait un grand théâtre à Strasbourg où la traversée solennelle du pont entre l’Allemagne et la France dont chacun se souvient a permis à la brebis perdue » de l’OTAN de rejoindre le giron du Traité de l’Atlantique Nord. Or, il se fait que l’OTAN est le lieu où ce type de discussions a lieu avec la participation des diplomates français. Que fait l’OTAN ? Préparer soigneusement différents types d’intervention militaire par les Alliés en Libye…dans la plus grande discrétion, comme il se doit. Mais l’OTAN a aussi, France comprise, décidé de ne pas agir unilatéralement, mais de ne le faire que sur décision du Conseil de Sécurité de l’Organisation des Nations Unies. La France y occupe un siège permanent et dispose d’un droit de veto. A l’ONU, les choses sont difficiles ce sont apparemment les Russes et les Chinois qui ne veulent pas d’une intervention militaire. Même la no-fly zone » semble se heurter à leur opposition. La France n’a rien pu y changer malgré ses efforts diplomatiques et ceux des Occidentaux. Le fait nouveau vient du Caire le Secrétaire Général de la Ligue Arabe, Amr Moussa, a annoncé une demande émanant des pays arabes, d’un établissement d’une no-fly zone. C’est un événement suffisamment rare dans le climat actuel pour être reconnu. Intervenir au niveau du Conseil Européen n’a évidemment aucun sens dans la mesure où l’Europe ne dispose d’aucune force de frappe militaire quelconque. Le Président français est donc revenu bredouille tout en prétendant le contraire et n’a pas été suivi par la Conseil Européen sur ce point ou sur l’autre, à savoir la reconnaissance d’un nouveau régime en Libye. L’Europe n’a ni reconnu le nouveau régime libyen ni décidé d’une quelconque intervention militaire en Libye. Quant à la décision française, à la veille du Conseil Européen, de reconnaître la rébellion libyenne, c’est une autre erreur une telle décision eut dû être coordonnée au niveau européen. En annonçant une action unilatérale de la France, Monsieur Sarkozy a rompu la solidarité européenne, ignore une fois de plus ses partenaires européens, et…fait un coup dans l’eau. Il est évident que si aucun autre pays –y compris les États-Unis qui font preuve de discrétion et d’efficacité- ne reconnaît le nouveau régime libyen, c’est par mesure de prudence. Personne n’est aujourd’hui en mesure de prédire avec certitude le sort des évènements les problèmes humanitaires sont urgents. Ce fut donc une seconde occasion d’indisposer les autres pays européens. Peut-être voulait-il faire oublier la gigantesque farce de la tente de Mohammad Kadhafi a Paris aucun autre pays que le dirigeant éclairé a visité n’avait accepté une telle masquarade Ramada Yade s’est sentie bien seule en défendant les droits de l’homme!. Et puis il y eut l’ex-Madame Sarkozy et les infirmières bulgares quel était au juste l’intérêt de la France dans cette affaire ? et la visite du Président Français à Tripoli accompagne d’une cohorte de chefs d’entreprises nous avons même réussi a vendre des mirages dans le désert. Tout cela parce que le second pétrolier libyen n’est autre que …Total qui opère en consortium et en direct. L’entreprise annonçait il y a deux semaines être confiante dans ses opérations gazières et pétrolières en Libye. On se demande s’il en est autant aujourd’hui. Nombreuses entreprises françaises y sont également présentes. Dans le climat d’insécurité et de terreur qui règne en Libye, le sang-froid est de plus en plus important. De telles prises de positions unilatérales du Président d’un pays membre de l’OTAN, de l’Union Européenne, du Conseil de Sécurité des Nations Unies, et qui préside le G 20 malgré les fuites informatiques et le G 8, ne sont pas acceptables. Faire cavalier seul n’est pas seulement dangereux dans un climat aussi dangereux pour les hommes et les femmes qui se battent pour leur liberté, c’est nocif. On ne joue pas avec le feu… La meilleure manière dont Alain Juppé parviendra à recrédibiliser la politique étrangère de la France, c’est par le professionnalisme de ses diplomates et leur action discrète et efficace.

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Enseignements élémentaire et secondaire ACTIONS ÉDUCATIVES EUROPÉENNESPrésidence française de l’Union européenne 2008 des actions éducatives en direction des élèvesNOR MENE0800128C RLR 557-2 CIRCULAIRE N° 2008-019 DU 5-2-2008 MENDGESCO - DREICTexte adressé aux rectrices et recteurs d’académie ; aux inspectrices et inspecteurs d’académie, directrices et directeurs des services départementaux de l’éducation nationale ; aux inspectrices et inspecteurs d’académie, inspectrices et inspecteurs pédagogiques régionaux ; aux inspectrices et inspecteurs chargés des circonscriptions du premier degré ; aux directrices et directeurs d’école ; aux principales et principaux ; aux proviseures et proviseurs La France assurera la Présidence du Conseil de l’Union européenne du 1er juillet au 31 décembre 2008. Dans ce cadre, le ministère de l’éducation nationale en lien avec le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche aura la responsabilité du Conseil Présidence 2008 de l’Union européenne sera l’occasion pour le ministère de l’éducation nationale de - faire progresser la construction de l’espace européen de l’éducation et de la formation professionnelle ; - faire découvrir les systèmes éducatifs des autres pays européens ; - faire mieux connaître dans l’ensemble du système d’éducation les enjeux et les réalisations de l’Union européenne dans ce champ ; - faire découvrir les cultures des États membres de l’Union européenne à travers des rencontres et des échanges ministère de l’éducation nationale organisera à Paris et en régions cinq conférences nationales autour des thèmes suivants l’orientation, l’apprentissage des sciences et les indicateurs de performance ces trois manifestations en partenariat avec le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche, la scolarisation des élèves handicapés et la gouvernance des ministère de l’éducation nationale organisera aussi en régions en partenariat avec le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche trois réunions de niveau gouvernemental, notamment le Conseil informel des ministres consacré à la formation plan local, les établissements scolaires sont invités à mettre en place, selon des modalités qu’il revient aux équipes éducatives de proposer, des actions pédagogiques en direction des élèves autour de deux moments forts - la rentrée scolaire, du 2 au 5 septembre 2008, qui pourra prendre, dans chaque établissement, la forme d’une rentrée aux couleurs de l’Europe pavoisement des établissements, signalétique dans les langues vivantes européennes enseignées dans l’établissement, événementiel spécifique, information aux élèves et aux parents ; - une semaine de “l’Europe à l’école” qui se déroulera dans les écoles, les collèges et les lycées, du 20 au 24 octobre 2008. Il s’agira, en particulier à l’occasion de cette semaine, de faire vivre l’école, les enseignants et les élèves à l’heure de l’Europe des semaine de l’Europe à l’école doit être l’occasion pour les équipes enseignantes d’intégrer des thématiques européennes aux enseignements et d’ouvrir certaines activités pédagogiques ou éducatives à la dimension européenne à partir de choix faits par l’établissement. Les établissements scolaires pourront utilement s’inspirer des thèmes suivants S’agissant du premier degré cycles 2 et 3, dans le cadre de l’apprentissage de la langue et plus particulièrement de l’apprentissage de la lecture, lire intégralement un poème, un conte, un récit appartenant à la littérature de jeunesse traduit d’une des langues européennes. À cet égard la sélection des 250 œuvres de littérature de jeunesse publiée par la direction générale de l’enseignement scolaire offre un premier éventail de du collège, dans le cadre de la découverte des métiers comme préalable indispensable à la construction du projet d’orientation de l’élève, consacrer les 3 heures hebdomadaires de l’option “découverte professionnelle” offerte dans tous les collèges depuis la dernière rentrée à la découverte des métiers en Europe et à la mobilité professionnelle dans l’espace européen. S’agissant du lycée, dans le cadre de la préparation à l’enseignement supérieur et à la mobilité des étudiants, demander à des étudiants ayant bénéficié du dispositif Erasmus de venir témoigner devant les lycéens des classes de première et manière plus transversale - construire la progression des enseignements sur l’année de manière à ce que les occurrences européennes contenues dans les programmes soient étudiées cette semaine là ; - organiser, à partir de la ressource existante en établissement, pour chaque classe, un cours relevant d’une discipline non linguistique dans l’une des langues vivantes étrangères et européennes étudiées ; - demander à chaque élève de la classe, à partir d’une petite recherche personnelle, d’exposer devant le reste de la classe ce qu’est être un écolier dans l’un des 27 pays de l’UE ou dans l’un des pays candidats à l’entrée ; - dans le cadre de l’enseignement de français, travailler sur les mots migrateurs à partir d’un choix de mots dont l’étymologie permet de voyager en Europe ; - dans le cadre de l’enseignement de l’histoire-géographie, choisir de suivre un fleuve traversant plusieurs pays outre, des opérations récurrentes qui se déroulent traditionnellement chaque année comme la “Fête de la science”, “la Journée des Langues”, “Lire en fête”, la “Semaine du goût”, le “Goncourt des lycéens”, pourront à cette occasion être “habillées aux couleurs de l’Europe” Des “kiosques Europe” pourront être mis en place dans les centres de documentation et d’information CDI des collèges et des lycées ainsi que dans les bibliothèques et centres de documentation BCD des écoles primaires, afin de valoriser les projets européens existants ou envisagés dans l’établissement, en s’appuyant largement sur tous les supports électroniques les initiatives pourront être encouragées, dans le respect de la pluralité des opinions. Notre présidence devra être l’occasion de mettre en valeur l’ouverture européenne inscrite dans les projets de chaque académie, en particulier toutes les formes d’échanges d’élèves, de professeurs, de personnels administratifs, d’encadrement, d’inspection ou de direction, avec les pays de l’Union européenne. À cet effet, il conviendra de développer très largement l’information sur l’ensemble des programmes européens destinés à encourager la coopération européenne dans le domaine de l’éducation et de la formation tout au long de la vie Comenius, Léonardo, Erasmus, académies sont invitées à élargir leurs partenariats existants à d’autres pays de l’UE, particulièrement en direction des nouveaux entrants. Chaque établissement est encouragé à nouer des liens éducatifs avec un établissement d’un des 27 pays de l’UE, au besoin en s’appuyant sur le réseau des établissements français présents dans le pays, avec le soutien de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger AEFE. À cette occasion, des élèves étrangers, “Jeunes Ambassadeurs” pourront venir en France rencontrer des élèves français dans leurs de la communauté éducative pourra être mobilisée. Les recteurs sont invités à mettre en synergie l’ensemble des réseaux sous leur responsabilité DAREIC, DAAC, DAET, DAFCO, DRONISEP, chargés de communication ..., afin de mener à bien ces multiples opérations qui seront autant d’occasions de démontrer la réalité de l’Europe dans notre système ministre de l’éducation nationaleXavier DARCOShaut de page
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Derniers documents du Conseil européenRetrouvez ici les documents adoptés lors des dernières réunions du Conseil européen 23-24 juin 2022 Conclusions du Conseil européen 30-31 mai 2022 Conclusions du Conseil européen 24-25 mars 2022 Conclusions du Conseil européen Où puis-je trouver les conclusions du Conseil européen?Les conclusions adoptées par le Conseil européen depuis 2004 peuvent être consultées dans le registre public des documents officiels. Conclusions du Conseil européen de 2004 à aujourd'hui Les conclusions adoptées avant 2004 peuvent être consultées en cliquant sur les liens ci-dessous. Conclusions du Conseil européen 1993-2003 Conclusions du Conseil européen 1975-1992 Veuillez noter que les conclusions du Conseil européen ne sont disponibles que dans les langues des pays qui étaient des États membres de l'UE à la date concernée. En quoi consistent les conclusions du Conseil européen? Les conclusions du Conseil européen sont adoptées au cours de chaque réunion du Conseil européen. Calendrier des réunions du Conseil européen Elles traitent de sujets qui préoccupent particulièrement l'UE et exposent les mesures spécifiques à prendre ou les objectifs à atteindre. Les conclusions du Conseil européen peuvent également fixer la date limite à laquelle un accord devra intervenir sur un point particulier ou à laquelle une proposition législative devra être présentée. De cette façon, le Conseil européen est en mesure d'influencer et d'orienter le programme d'action de l'UE. Fixer le programme stratégique de l'UE Comment les conclusions du Conseil européen sont-elles adoptées? Avant la réunion du Conseil européen, le président du Conseil européen rédige un premier projet et des révisions textes sont ensuite examinés par les représentants permanents des États membres à Bruxelles Coreper II et par les ministres des affaires européennes réunis au sein du Conseil des affaires générales, puis adoptés lors de la réunion du Conseil européen. Coreper II Conseil des affaires générales CAG Les conclusions sont adoptées par consensus entre tous les États membres de l'UE. Comment fonctionne le Conseil européen Cela signifie qu'une bonne partie des conclusions est approuvée avant la réunion, ce qui permet aux dirigeants de se concentrer sur la résolution des questions en suspens lors de la réunion. Réunions informelles ou extraordinairesLe Conseil européen tient aussi des réunions informelles ou extraordinaires des chefs d'État ou de gouvernement,à la suite desquelles les dirigeants adoptent en règle générale une déclaration plutôt que des conclusions officielles. Ces documents ne sont pas disponibles dans le registre public. Ceux qui ont été adoptés depuis 2004 peuvent être consultés en cliquant sur le lien ci-dessous Documents informels ou exceptionnels du Conseil européen

L335/100 Journal officiel de lFR ’Union européenne 13.12.2008 (1) Modifiée en dernier lieu le 10 mars 2008 (JO C 98 du 18.4.2008, p. 1). (2) JO L 159 du 30.6.2000, p. 1. À cette fin, la technologie ou les équipements susceptibles de servir à la répression interne comprennent, notamment, la technologie ou les équipements pour lesquels il existe des preuves d’utilisation, par l

La vie politique française récente a été marquée par des tensions renouvelées autour du thème européen. Le président-candidat Emmanuel Macron s’est posé en hérault et en leader de l’Union européenne UE, en jouant à la fois de la continuité de son engagement sur le sujet et de la fenêtre d’opportunité communicationnelle offerte par la présidence française du Conseil de l’UE. Ses opposants ont exprimé à grand bruit des visions contrastées des fins et modalités de l’intégration, sans aller pour autant jusqu’à agiter la menace d’une rupture conduisant à un Frexit ». La dramatisation rhétorique de l’enjeu n’a pas suffi à en faire un paramètre décisif du choix des électeurs et des coalitions partisanes. Ces ambivalences françaises sur l’Europe ne sont ni nouvelles ni si singulières. Les Français sont parmi les plus critiques des peuples européens envers une UE jugée inefficace et distante sans que cela remette en cause leur soutien à son existence et à son renforcement. Cette adhésion diffuse et sélective à l’intégration se retrouve dans les autres États membres. Une étude publiée dans la revue Nations and Nationalisms offre un éclairage inédit en la matière à partir d’un sondage réalisé sur un échantillon représentatif de la population dans huit pays. L’enquête analyse la perception de l’UE à travers ses symboles. L’intérêt d’une telle approche par les symboles est d’observer plus concrètement comment les individus se réfèrent à l’Europe dans leurs expériences du quotidien. À titre d’exemple, le drapeau européen est largement connu et visible dans l’espace public ; il s’inscrit dans différents contextes qui motivent une grande variété d’interprétations ; enfin, il constitue un objet tangible qu’on peut brandir, brûler, dessiner ou reproduire digitalement sur Internet ou les réseaux sociaux. Les résultats de la recherche suggèrent l’existence d’un européanisme banal », qui fait écho au nationalisme banal » défini par les sociologues comme une identification non passionnée, ordinaire et profane à la nation et renforcée par l’immersion quotidienne et inconsciente dans une culture, une langue et un univers symbolique communs. L’ européanisme banal » demeure certes de basse intensité pour l’écrasante majorité de la population. Il ne s’appuie pas sur les mêmes processus de socialisation à la nation actifs dès l’enfance – de la famille à l’école en passant par les médias – pour forger les loyautés politiques des individus. Il reste dépendent du contexte et des variables socio-économiques les niveaux d’éducation, de revenu et d’internationalisation demeurant discriminants. Pour autant, les réponses des citoyens interrogés donnent à voir une accoutumance aux symboles de l’UE dont la présence est routinisée dans leur sphère d’expérience. L’exemple de l’euro est à cet égard le plus flagrant. Il en résulte une normalisation de ces symboles européens au sens où ils ne suscitent ni ardeur ni remise en cause particulières. L’UE en tant que niveau de pouvoir est prise comme un donné, davantage encore lorsqu’elle emprunte les emblèmes familiers qui sont ceux d’un État drapeau, monnaie, à un degré moindre hymne et devise que lorsqu’elle se donne à voir à travers des rôles politiques atypiques le président du Conseil européen » ou des lieux de pouvoir perçus comme étrangers les capitales européennes » Bruxelles et Strasbourg constituant les symboles les moins positifs. La série Parlement France TV illustre particulièrement bien les situations parfois kafkaïennes du parlement européen. Ce constat contredit les mises en garde contre l’affichage d’un super-État » européen qui concurrencerait les États nationaux en leur ressemblant trop et susciterait la défiance des citoyens. Une conflictualisation de l’enjeu européen réduite aux élites ? La relative indifférenciation par en bas des symboles européens contraste avec leur politisation périodique par en haut, lorsqu’ils deviennent objets de polémique électorale. Cela questionne la représentativité sociale des luttes discursives entre élites à propos par exemple de la présence du drapeau européen sous l’Arc de Triomphe le 31 décembre 2021. Parler d’ européanisme banal » ne revient pas à nier la conflictualisation de l’enjeu européen, qui s’inscrit dans celle des identités en général. L’acceptation, souvent passive et par défaut, de l’arrière-plan européen ne postule pas qu’il fait consensus, mais qu’il est entériné comme l’une des arènes – et parfois l’un des enjeux – du dissensus. Ce détour par les symboles rejoint le constat des autolimitations que s’imposent les forces politiques les plus critiques de l’intégration européenne, de l’extrême droite à l’extrême-gauche et la thèse de son incorporation et de son instrumentalisation dans les programmes et stratégies de chaque parti. Ainsi lors de l’élection présidentielle française en 2022, la revendication d’une sortie explicite de l’UE ou de l’euro a été remplacée par l’annonce d’une désobéissance ou d’une modification interne aux règles européennes. Tout se passe comme si les contempteurs les plus acharnés de l’Europe n’étaient eux-mêmes pas exempts d’une forme d’ européanisme banal », même s’ils continuent à frapper d’anathème ses emblèmes… ou à se les réapproprier, ce qui marque une forme de reconnaissance. Prudence et instrumentalisation Au final, l’étude des perceptions de l’UE au prisme de ses symboles interroge la pertinence tant d’une prudence ils ne sont pas si fragiles que d’une instrumentalisation ils ne sont pas si puissants excessives dans les usages de ces derniers. En termes politiques, l’existence d’un européanisme banal » n’est pas synonyme d’un consensus permissif donnant latitude aux élites de poursuivre une intégration supranationale en marge des circuits de la démocratie représentative. Les citoyens ayant adopté l’usage de l’euro n’acceptent pas nécessairement la politique d’austérité qui l’accompagne. L’adhésion aux symboles d’une Europe sans frontière n’exclut pas la dénonciation des effets prêtés à cette dernière en termes de migrations ou de concurrence déloyale des travailleurs détachés sur le marché du travail. La politique nationale est l’objet d’une féroce compétition pour en définir les finalités et les modalités sans pour autant que son contenant la nation soit – sauf exceptions – mis en cause. De même, la politique européenne semble aujourd’hui suffisamment enracinée pour être redevable du débat démocratique.

Pragueprend la présidence de l'Union européenne. Succédant à la France, la République tchèque prend vendredi la présidence tournante de l'UE, quand tous les regards sont rivés sur l

Conférence / Colloque / Séminaire Informations pratiques Organisateur Ministère de l'Économie, des Finances et de la Relance Date Du 21 au 22 juin 2022 L’assemblée numérique est un évènement du calendrier numérique européen, co-organisé par le pays ayant la présidence de l’Union européenne et la Commission européenne au premier semestre de chaque année. Elle est l’occasion de débats et de partages d’expériences entre les parties prenantes de l’univers numérique européen sur les avancées du marché unique numérique et sur les politiques numériques. En savoir plus Ces événements peuvent aussi vous intéresser Dernière révision le 21 juin 2022 Publiédans: Actualité, Union Européenne. D’après le commissaire européen Didier Reynders, l’UE a bloqué une somme de 40 milliards d’euros d’argents russes. 1 093 personnes sont inscrites dans les listes formées par l’Union Européenne la semaine dernière. Ce sont des gens qui n’ont plus le droit de franchir le territoire Pour faire front face à Vladimir Poutine, qui a ordonné une offensive des troupes russes en Ukraine, l'UE a adopté cette semaine des mesures sans événement exceptionnel, réponse exceptionnelle. Face aux chars et aux avions de combat russes lancés dans l'invasion de l'Ukraine, un événement qualifié par Emmanuel Macron de "tournant dans l'Histoire de l'Europe et de notre pays" lors de son allocution du 24 février, l'Europe est entrée depuis une semaine dans une phase d'actions communes inédites. Longtemps raillée pour son impuissance face à Vladimir Poutine, l'Union européenne a d'abord adopté une série d'importantes sanctions économiques en représailles de l'offensive menée par l'armée russe. Le procédé n'est pas nouveau. La Russie avait déjà été visée par des mesures économiques, en 2014, à la suite de l'annexion de la Crimée. "Les seuls dirigeants dans le monde sanctionnés par l'UE sont le président syrien, Bachar Al-Assad, et le président de la Biélorussie, Alexandre Loukachenko, et donc, désormais, Vladimir Poutine pour la Russie", rappelait le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, lors d'une conférence de presse, vendredi 25 février. Mais la rupture historique de l'UE dans sa doctrine diplomatique est intervenue dimanche soir, à la suite d'une prise de parole d'Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne. Bruxelles a annoncé aux Vingt-Sept l'utilisation d'une enveloppe de 450 millions d'euros "pour fournir aux forces ukrainiennes des armes létales, ainsi que du carburant, des équipements de protection et des fournitures médicales". Selon le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, il s'agit de la fin d'un "tabou voulant que l'Union ne fournisse pas d'armes à des belligérants". Pour Sylvain Kahn, docteur en géographie, professeur agrégé d'histoire à Sciences Po et auteur du livre Histoire de la construction de l'Europe depuis 1945 éditions PUF, 2021, cette décision s'apparente bien à une "bifurcation historique". "C'est un changement de doctrine, même lors de la guerre en Yougoslavie 1991-2001, l'Union européenne n'avait jamais fait ça", tranche-t-il auprès de franceinfo. L'accord trouvé pour soutenir les capacités militaires ukrainiennes intervient trois jours seulement après le début de la guerre. Une mesure "spectaculaire pour sa rapidité, et par le consensus dont elle découle", analyse l'historienne Nicole Gnesotto, vice-présidente de l'Institut Jacques-Delors. Même la Hongrie de Viktor Orban, rarement alignée sur la position des autres pays de l'UE ces derniers mois, s'est jointe sans réserve aux sanctions communes. "Alors que jusqu'à présent, Viktor Orban affichait sa proximité idéologique avec Vladimir Poutine", relève Sylvain Kahn. "Les Européens se sont réveillés brutalement dans la stupeur. Leur accord est proportionnel à l'agression de la Russie." Nicole Gnesotto, historienneà franceinfo Au-delà de la prise de décision commune de l'UE, cette semaine est aussi marquée par le revirement historique de certains pays membres. L'Allemagne a ainsi revu sa position pacifiste, héritée de la fin de la Seconde Guerre mondiale. Samedi, Berlin a accepté de livrer des armes à l'Ukraine, ce qu'elle s'était toujours interdit en zone de conflit. Le pays va notamment fournir des lance-roquettes antichars et des missiles sol-air Stinger. L'Allemagne a par ailleurs apporté immédiatement 100 milliards d'euros de plus pour moderniser sa propre armée. Olaf Scholz, le chancelier allemand, a également annoncé pour son pays un investissement annuel de plus de 2% de son produit intérieur brut PIB dans la défense. Un temps partenaire économique de la Russie de Vladimir Poutine, Berlin a aussi changé de cap en suspendant l'autorisation du gazoduc Nord Stream 2 et en soutenant l'exclusion de banques russes de la plateforme de paiements internationaux Swift, rouage essentiel de la finance mondiale. "La bifurcation est particulièrement visible avec l'Allemagne, même si ça s'inscrit dans un mouvement qui touche tous les pays européens." Sylvain Kahn, docteur en géographieà franceinfo "Pour comprendre ce changement de cap, il faut rappeler que le gouvernement allemand est très attentif aux mouvements de l'opinion publique. Cent mille personnes manifestaient dimanche à Berlin en solidarité avec l'Ukraine", analyse le chercheur. Dans le sillage de l'Allemagne, la Suède a annoncé son intention de rompre avec sa politique de neutralité. Jusqu'à présent, ce pays, qui n'est pas membre de l'Otan, excluait de livrer des armes à un Etat en guerre. Dimanche, le gouvernement suédois a pourtant promis l'envoi de 5 000 lance-roquettes antichars à l'Ukraine. Une première depuis 1939 et l'attaque de la Finlande par l'URSS, a souligné la Première ministre, Magdalena Andersson. "C'est un signal très parlant qu'un pays comme la Suède, pays qui n'a plus été en guerre depuis le milieu du XVIIIe siècle, se trouve aux avants-postes", analyse Sylvain Kahn. Le spécialiste rappelle que la Suède a rétabli le service militaire ces dernières années, sentant la menace russe s'accentuer. Enfin, même si elle n'est pas membre de l'UE, la Suisse a aussi rompu avec sa neutralité historique, reprenant lundi "intégralement" les sanctions des Vingt-Sept contre la Russie. Pour autant, cet élan peut-il relancer le débat sur la nécessité d'une défense européenne ? C'est ce que souhaite le Premier ministre polonais, Mateusz Morawiecki, cité par Les Echos. "Nous avons besoin d'une armée européenne forte. Ce n'est pas impossible et cela permettra à l'Europe de jouer enfin un rôle majeur", a-t-il martelé. Des propos qui font écho à ceux d'Emmanuel Macron, il y a quelques semaines, lors de la présentation des enjeux de la présidence française du Conseil de l'Union européenne. . 93 35 488 48 65 187 60 457

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