Engrandes difficultés financières depuis le retrait partiel de l’État fin 2013, l’APCE pourrait être placée sous la tutelle des réseaux consulaires et de l’Ordre des experts
Publié le 30 avr. 2014 à 101Cela fait plusieurs mois que l'Etat cherche à se désengager de l'Agence pour la création d'entreprise APCE sans toutefois se résoudre à la voir disparaître. Mais personne ne se bousculait, jusqu'à présent, pour reprendre les clefs de cet organisme créé dans les années 1970 et qui compte une petite cinquantaine de salariés. Une solution a finalement été trouvée ces tout derniers jours pour que l'APCE, une association privée dont 40 % du budget venait jusqu'à présent de l'Etat, puisse continuer à conseil d'administration s'est déjà tenu hier pour solder les comptes de l'exercice passé et acter la poursuite de l'activité. Aujourd'hui, une seconde réunion doit dévoiler le nom du nouveau président de l'Agence Dominique Restino, qui a écrit un rapport récemment sur l'APCE, est un candidat sérieux. On connaîtra aujourd'hui également les 22 nouveaux administrateurs de l'agence. Parmi les bailleurs, les chambres consulaires CCI essentiellement mais aussi chambres des métiers, auxquels se joignent experts-comptables et notaires vont apporter 2,5 millions d'euros. Autre partenaire financier important la Caisse des Dépôts et Consignations qui met 2 millions d'euros sur la table. Quant à l'Etat, qui souhaite se désengager financièrement à terme de l'APCE, une somme comprise entre 1 et 1,8 million venant des finances publiques devrait permettre d'accompagner la mutation de l'agence. Le Medef compte pour sa part entrer au rang des partenaires, mais dans des proportions qui seraient modestes. Notre contribution dépend beaucoup de la stratégie qui va être mise en place. Il faut une structure qui soit beaucoup plus performante sur les informations fournies au niveau régional notamment. Mais l'APCE est une vitrine indispensable pour l'entrepreneuriat en France », estime Thibaut Lanxade au restructuration nécessaireAvec ce tour de table, l'APCE obtient un sursis de quatre mois. Les nouveaux administrateurs se donnent en effet une période transitoire qui doit aller jusqu'au 31 août pour faire évoluer la gouvernance de l'agence et ses statuts. Pour assurer sa pérennité, elle devra en passer par une restructuration de ses équipes et surtout une refonte complète de sa stratégie pour développer bien plus largement qu'aujourd'hui ses activités de service et de formation, qui lui rapportent environ 3 millions d'euros par an. M. affronter la montée des incertitudes ?Inflation, hausse des taux d’intérêt, Ukraine et maintenant incertitude politique, les chocs se multiplient. Pour évoluer dans un environnement de plus en plus complexe, l’expertise de la rédaction des Echos est précieuse. Chaque jour, nos enquêtes, analyses, chroniques et édito accompagnent nos abonnés, les aident à comprendre les changements qui transforment notre monde et les préparent à prendre les meilleures découvre les offres
Quest-ce que Bpifrance Création ? A compter du 1er janvier 2019, Bpifrance reprend l'ensemble des missions de l'Agence France Entrepreneur (AFE) ainsi que celles de la Caisse des Dépôts (CDC) en faveur de la création d’entreprises.
L’Agence pour la création d’entreprise en France APCE a souligné en février 2014 la baisse du nombre d’entreprises individuelles créées sous le régime de l’auto-entrepreneur -2,1% par rapport à 2012. Cette régression, même si elle a été brève, a suscité chez les créateurs de TPE la volonté de se faire accompagner pour réussir leurs projets. La restructuration du secteur entrepreneurial En 2012, l’INSEE a compté 3 391 594 TPE, soit l’équivalent de 94% de l’ensemble des entreprises françaises. Évolution essentiellement due à la restructuration du secteur entrepreneurial, son informatisation et sa numérisation. En effet, entre 2000 et 2013, le nombre d’entreprises créées a évolué de + 149%, et durant les 5 premiers mois de 2014, environ 242 503 entreprises ont pu voir le jour soit + 2% eu égard à la même période de 2013 selon le rapport de l’INSEE datant de Mai 2014. La distribution des salariés dans les TPE Selon le Pôle Emploi. Statistiques de 2010, Métropole-champ Unedic, la distribution des salariés dans les différents types d’entreprises n’a pas cessé d’évoluer depuis au moins une trentaine d’années. Les données statistiques de cette source indiquent que les entreprises dont le nombre d’employés ne dépasse pas 9 salariés ont été marquées entre 1976 et 2010 par une forte croissance de 2 448 000 à 3 986 319 ouvriers soit une augmentation de +63%. Les entreprises dont le nombre de salariés ne dépasse pas la cinquantaine viennent juste après – en termes de croissance du nombre d’employés – avec une augmentation de +46% de 3 245 000 en 1976 le nombre est passé à 4 728 515 salariés en 2010. Concernant les entreprises dont le nombre d’ouvriers ne dépasse pas les 500, le nombre d’employés n’a évolué que de +25%. Pour ce qui est du nombre de salariés au sein des entreprises qui font travailler plus de 500 ouvriers, le nombre a chuté de –35%. Pourplus de détails sur l’ACCRE (Aide au Chômeur Créant ou Reprenant une Entreprise), rendez-vous sur le site l’APCE (Agence Pour la Création d’Entreprises) en cliquant ici : APCE ACCRE. Pour l’ACCRE, le site de l’APCE est le meilleur site en la matière. ACCRE ET ARCE. Couplez le bénéfice de l’ACCRE avec celui de l’ARCE L'APCE Agence Pour la Création d'Entreprises publie le deuxième volet de sa collection Focus "Les Femmes et la Création d'Entreprises". Sujet d'actualité, cette étude dresse le profil de la créatrice d'aujourd'hui ainsi que de celui de son entreprise. Souvent plus âgées que les hommes, les créatrices sont également plus créatrices "par opportunité". Parfois créatrices après une période d'inactivité, elles semblent moins "perméables" à l'influence de leur entourage. Plus diplômées, mais moins qualifiées, certaines d'entres-elles trouvent peut-être dans la création d'entreprise la possibilité de mieux valoriser leurs diplômes... On observe que les entreprises créées par les femmes se retrouvent le plus souvent dans le secteur des services aux particuliers. Ces entreprises semblent présenter une moins grande pérennité, ce taux s'expliquant en partie par un manque de préparation des projets en amont. Il apparaît, également, que l'envergure financière de départ pour créer leur entreprise est moins importante. L'analyse de ces différentes données met en évidence que la création d'entreprise par les femmes pourrait offrir quelques perspectives à la création d'entreprise en général. Reste à favoriser l'émergence de toutes les initiatives susceptibles de faciliter le parcours de ces femmes porteuses de projets. Article réalisé par Ekko Pour en savoir plus Téléchargez le livre sur le site de l'APCE
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Lecapital risque - APCE, agence pour la création d'entreprises, Tout créateur (ou repreneur) peut être amené à tester un nouveau produit/service avant de le proposer au marché. Cette activité de recherche est consommatrice de
Quel développement pour les entreprises créées par des jeunes ? L'APCE Agence Pour la Création d'Entreprises vient de publier une note sur le lancement et le développement d'une entreprise ayant pour créateur un "jeune" de moins de 30 ans. Les principaux points abordés sont la pérennité, le chiffre d'affaires, le nombre de salariés et surtout la satisfaction de ces jeunes chefs d'entreprise ! Etude de l'APCE sur le développement d'une entreprise créée par des jeunes L'enquête réalisée par l'APCE Agence Pour la Création d'Entreprises analyse les entreprises créées en 2006 et leur évolution en 2009. En 2006, les créateurs âgés de moins de 30 ans représentaient 21 % des créateurs, dont 6 % étaient âgés de moins de 25 ans. Trois ans après leur création, 59 % des entreprises créées par des jeunes sont toujours en activité. Comment ont-elles évoluées ? Sont-elles différentes des entreprises constituées par des créateurs de 30 ans et plus ? Cette note propose de faire le point sur ces éléments et permettra d’observer le marché de ces entreprises, leurs relations avec les autres entreprises, leur chiffre d’affaires, leurs investissements, leur trésorerie, leur emploi et leurs perspectives d’avenir. Les principaux points de la note de l'APCE sur le développement des entreprises créées par des jeunes > La pérennité des entreprises créées par les jeunes de moins de 30 % s’élève à 59 %. Elle est moins élevée que celle des entreprises dont les créateurs étaient âgés de 30 ans et plus 68 %. Attention ! Il ne faut pas en conclure que les jeunes sont davantage en échec. La pérennité comprend aussi bien des cessations d’activité pour cause économique liquidation judiciaire ou autre que des cessations pour des causes plus favorables telles que la vente de l’entreprise ou le retour à un emploi salarié. > 43 % des jeunes créateurs déclarent un chiffre d’affaires annuel hors taxes de 80 000 € ou plus. Ce chiffre d’affaires est en augmentation pour 3 dirigeants sur 5. Si les dirigeants de plus de 30 ans enregistrent des chiffres d’affaires relativement proches des juniors, en revanche, les jeunes sont plus nombreux à déclarer avoir enregistré une hausse de ce chiffre d’affaires 58 % contre 52 %. > La création d’entreprises par les jeunes génère à la fois de l’emploi salarié, mais aussi l’emploi des dirigeants et de leurs éventuels associés tout comme les créateurs plus âgés. L’emploi salarié est peu présent au démarrage de l’activité seulement 12 % des entreprises, en revanche, il se développe rapidement trois ans après la création, 31 % des entreprises emploient des salariés et ces dernières comptent en moyenne 3,1 salariés par entreprise. Au total, en trois ans, le nombre de salariés a été multiplié par 3,5. > La taille des entreprises employant des salariés trois ans après leur création est moins importante pour celles dirigées par de jeunes chefs d’entreprise 3,1 salariés contre 4,0 salariés pour celles dirigées par des créateurs de 30 ans ou plus. > Les jeunes s’épanouissent dans leur activité de chef d’entreprise puisque 84 % se déclarent satisfaits d’avoir créé dont 26 % se déclarent même fortement satisfaits c’est autant que pour les 30 ans et plus. > A l’exception des deux différences citées dans les points précédents emploi salarié et pérennité, les entreprises créées par des jeunes se développent autant que celles dirigées par des créateurs de 30 ans ou plus investissements réalisés, montants des investissements, problèmes de trésorerie, chiffre d’affaires…. Conclusion de la note de l'APCE Agence Pour la Création d'Entreprises sur la création d'une entreprise par un jeune En conclusion être jeune créateur n’est pas un handicap pour les entreprises qui se développent dans des proportions identiques aux entreprises dirigées par des créateurs de plus de 30 ans. Il n'y a pas donc pas d'âge pour entreprendre ! Vous avez une idée, un projet ou l'envie de devenir votre propre chef d'entreprise ? Réfléchissez à votre concept, faites vous accompagner et lancez vous... Vous ne le regretterez pas, quelle belle expérience ! Pour lire la synthèse complète de cette note de l'APCE, accédez à la page dédiée sur le site de l'APCE. Sources Triiptic SAS 101 Avenue du Général Leclerc 75685 Paris Cedex 14 N° TVA FR20522513233 Tél. 09 70 70 46 65 Réaliserun questionnaire - APCE, agence pour la création d'entreprises, création d'entreprise, créer sa société,l'auto-entrepreneur, autoentrepreneur, auto-entrepreneur, auto entrepreneur, lautoentrepreneur, reprendre une entreprise, aides à la création. Réaliser une enquête de terrain consiste à interroger la clientèle ciblée au moyen d'un questionnaire.Ce
Agence pour la création d'entreprises est le site officiel de l'Agence pour la création d'entreprises. Il s'agit d'un site incontournable pour tout ceux qui ont dans l'idée de créer ou de reprendre une entrepise. En effet le site est une mine d'or d'informations pour le futur créateur d'entreprise sur toutes les phases de son projet idée, étude de marché, financement, aides, statut juridique auto-entrepreneur , EI, SARL, ..., installation, premiers mois d'activité... Avec ce site aucun créateur ou jeune entrepreneur ne peut être pris au dépourvu des conseils en ligne, divers outils interactifs, des fiches pratiques, des documents types, ... vous ne saurez plus où donner de la tête quand vous le visiterez. Mais une chose est sûre vous en resortirez renforcé dans votre idée de créer, en effet est un véritable dopant de l'initiative! Enfin si dans toutes ces informations, il vous restait un doute, le site propose également un forum où des experts répondront à vos questions en des temps records. Questions en rapport avec avis sur le 1er à donner votre notes sur qu'il mérite 10/10, nous avons besoin de plus de notes pour estimer ce site.
Lagence pour la création d'entreprise, tous ce qu'il faut savoir avant de se lancer. Le site est incontournable pour tous les porteurs de projets, à mettre en favoris. De nombreuses rubriques pour les créateurs en herbe ou les repreneurs chevronnés des fiches pour mieux comprendre un secteur, une filières ou comparer les statuts juridiques. Le forum de l'APCE est aussi une des

Mireille Garolla Mon invitée aujourd’hui est Agnès BRICARD. Agnès Bricard dirige le cabinet d’expertise comptable Bricard, Lacroix & Associés qu’elle a créé en 1983. Première femme Présidente du Conseil Supérieur de l’Ordre des Experts Comptables, elle a été nommée Personnalité Qualifiée au Conseil de Normalisation des Comptes Publics. Enfin elle est Officier de la Légion d’Honneur et membre du conseil d’administration de l’Association Pour la Création d’Entreprise APCE. Le sujet de cette chronique est La création d’entreprise peut-elle représenter une alternative au salariat ? » MG Agnès Bricard Bonjour. Merci de vous prêter a cette interview. On parle beaucoup de création d’entreprise en France principalement depuis 2007 avec toutes les mesures fiscales qui avaient été prises en faveur des entrepreneurs dans des start-ups. Qu’en est-il de cet engouement ? Long terme ou feu de paille ? AB C’est bien sûr un mouvement à long terme car l’APCE, l’Agence Pour la Création d’Entreprise, a pris un tournant avec la création du statut d’auto-entrepreneur crée par Hervé Novelli en 2009. Ce statut vous permet de démarrer sans comptabilité ni TVA. C’est ce qui a fait passer le nombre de création d’entreprise de 280 000 à 550 000 par an. C’est ce statut qui a fait changer les choses. Nous sommes maintenant devant les anglais en nombre de créateurs d’entreprises. Cela a donné envie d’entreprendre à des seniors, à des étudiants, et même à des salariés. Ce statut a l’avantage de la simplicité je mets le pied à l’étrier en m’inscrivant en ligne ». Les charges sociales perçues sont de 23 % après avoir reçu les ressources. Il faut avoir un compte bancaire professionnel et une assurance. On peut travailler de chez soi. Quand les choses évoluent, on se rend compte que le fait qu’il n’y a pas de comptabilité veut dire qu’il n’y a pas de déduction de charges. Quand on veut embaucher, on veut alors pouvoir déduire les charges puis le loyer. A ce moment, on va chercher un autre statut. Le statut d’autoentrepreneur est donc une facilité à l’entrée. Ensuite, il convient de le changer. Pour organiser ensuite le changement de statut, on peut s’adresser à des experts comptables mais aussi à l’Union des auto-entrepreneurs, à la fédération des entrepreneurs, à des boutiques de gestion, aux chambres de commerces, aux chambres des métiers. En bref, les simplifications mises en place sont réelles et sérieuses et baissent les barrières à l’entrée. Oui, la création est facile… Cependant, on constate que sur les 550 000 entrepreneurs, il y a moins de 30% de femme inscrites dans la création. Elles Entreprennent » est une rubrique de l’ACPE. On apporte un côté coach ou mentoring. En aparté, on peut se demander si c’est vraiment différent pour un homme et pour une femme d’entreprendre. Il y a, en tout cas, tout ce qui faut pour que les femmes prennent ce risque à l’APCE. Auprès de la Banque de France, on a beaucoup œuvré pour la prise de risque et le droit à l’échec. Et c’est Fleur Pellerin, notre ministre qui a mis fin au système qui faisait que quand on chutait, on devenait un entrepreneur risqué, et que le financement devenait quasi-impossible. On ne pouvait plus redémarrer. MG Vous êtes en train de me dire qu’en France les mentalités sont en train de changer. En France, il y a maintenant des entrepreneurs. C’est une lame de fond. Les gens s’ y engagent qu’ils soient en transition de carrière, qu’ils soient salariés ou qu’ils soient à la retraite. Et cela n’est pas prêt de s’arrêter… AB Exactement. Et pour les étudiants, il y a aussi la création d’un statut pépite qui est celui d’étudiant créateur. Je crois beaucoup en ce modèle car je crois beaucoup aux start-ups. Qui mieux qu’un jeune essaye le modèle la start-up. Qui mieux qu’un jeune peut tomber aussi. Et donc le rebond est essentiel. Et savoir qu’on peut repartir mieux demain qu’hier c’est aussi important. MG Vous me dites qu’on accepte maintenant en France le rebond et la faillite. Mais, selon les statistiques, combien d’entreprises survivent ? AB Aujourd’hui, on a 60 000 dépôts de bilan sur 550 000 créations par an depuis une dizaine d’année. Il y a des réseaux d’accompagnement efficaces comme Initiative France de Louis Schweitzer ou France active de Christian Sauter qui octroient des prêts d’honneur à la création et qui accompagnent. Quand les entreprises dépassent les 2 ans, il y a aussi des prêts de développement de croissance. Il y a, aussi, un guide du routard de la création fait par Philippe Gloaguen et édité chez Hachette. Il a d’ailleurs été distribué gratuitement au salon des entrepreneurs. C’est une mine d’or. Pour les 2 premières années, je conseille de s’aider du site de l’APCE, et démarrer avec des prêts d’honneur. Il y a la disparition le 1er avril 2015 du prêt à la création d’entreprise d’OSEO devenu BPI France. Les banques en échange vont faire des prêts à la création. Et BPI France apporte une délégation de caution directe qui peut aller jusqu’à 200 000€ pour 70% du financement du projet. En somme, on démarre donc avec des prêts d’honneur, des prêts à la création distribués par les banquiers et une garantie de délégation directe par BPI France. Pour aller plus loin, il y a tous les jolis concours créateurs qui sont plutôt amusants pour les jeunes. Ils permettent de compléter avec 5 000 ou 10 000€. Ils sont tous indiqués dans le guide du routard. Enfin, il y a aussi les prêts accordés par les départements, les régions et les mairies. Il y a un moteur de recherche qui permet de retrouver l’ensemble des prêts donnés par ces collectivités territoriales. Sur ce moteur de recherche, on indique sa région, son secteur d’activité et son besoin, et on voit apparaitre tout ce qui existe. Par exemple en tant que chômeur, on apprend qu’il y a Nacre Nouvel Accompagnement pour la Création et la Reprise d’Entreprise et l’Arce Aide à la Reprise et la Création d’Entreprise. MG Agnès, qu’est ce qui fait une entreprise réussie est-ce une question d’idée, les hommes ou les fonds ? AB Il y a plusieurs faits comme souvent. C’est d’abord l’idée. Et souvent, c’est bien d’être en équipe. Parfois, on trouve des idées ou des reprises parce qu’on connait bien les fournisseurs. Il y a ensuite, l’étude de marché. Si on ne fait pas d’étude de marché, il y a 4 chances sur 5 de tomber genou à terre. Toutes les chambres de commerce, tous les syndicats, les chambres de métiers peuvent aider à les réaliser. Il faut s’y rendre impérativement. Il faut un marché, une offre et une demande. La deuxième chose concerne les ressources humaines. Il faut faire son CV en expliquant pourquoi on se présente. Le CV c’est 50% de la valeur de la création d’entreprise. C’est un capital immatériel auquel le banquier est très sensible. Sinon, il faut expliquer pourquoi ou avec qui on arrive ici. Le dernier point concerne les fonds. D’ailleurs, je lance le guide du routard du financement des entreprises » à la fin de l’année. Dans 90% des cas, ce sont les banques qui financent. Mais on a des aides publiques dont les prêts d’honneur dont j’ai parlé. J’aurais pu citer d’ailleurs les réseaux Entreprendre » de la famille Mulliez. Les fonds doivent se voir avec les banquiers. Mais il faut démarrer avec les prêts d’honneur et leur accompagnement. Il y a, en plus, la love money qui est la partie familiale. Tous les 10 ans, on peut faire des donations à hauteur de 30k€ pour ses enfants et ses petits-enfants. Et maintenant, démarre le crowdfunding en France avec un accompagnement fait par des experts-comptables. Lendopolis est un exemple. Il faut s’y mettre car cela permet de tester son produit. Attention, il ne faut pas faire appel à du crowdfunding pour des belles idées très innovantes car elles deviennent publiques. L’AFIC dans ce cas est plus adaptée. Les entreprises innovantes doivent rester dans une plus grande confidentialité. Il y a aussi des choses proposées par Pôle Emploi. Donc, globalement, je pars d’une idée. Je vais à mon étude de marché. Je me valorise moi. Et je recherche des fonds. Sa propre valorisation représente plus de 50% de la valeur d’un dossier. Il faut donc se faire accompagner. Ensuite, il faut savoir que des capitaux propres sont essentiels ; Et le prêt d’honneur rentre dans les capitaux propres car il est donné au créateur et non à l’entreprise. MG Y a-t-il un profil type de créateur d’entreprise, et quelles qualités faut-il absolument avoir ? AB Tout le monde est concerné par l’envie de créer. Il faut une passion, de la santé, de la folie et avoir envie de gagner de l’argent. En termes de qualité, il faut un appétit des choses sur lesquelles on peut apporter sa marque. La vraie passion de la vie, c’est de la vivre. Et si on peut créer sa passion, raconter son histoire, construire avec ses équipes, on prend sa vie totalement en main. La fonction créatrice nous fait grandir. On peut ainsi se construire sur du mérite par nous-même sans attendre qu’un chef décèle nos compétences. MG J’ai une dernière question. Qu’en est-il des professions libérales et la création d’entreprise ? AB Il y a en France 700 000 personnes en libéral. Et, 550 000 sont dans le domaine médical ou paramédical. Il y a aussi les experts comptables, les géomètres, les architectes et les avocats. En général avec ce type de formation, on part assez facilement sur une création avec une idée de réseau. On y va naturellement. Et les réseaux fonctionnent en écosystème. Ils apprennent ensemble le savoir-faire, comment recouvrer ses clients, comment parler d’argent. Seuls, les experts comptables rentrent une fois sur deux dans l’entreprise et ne vont pas vers la création. C’est tentant car l’entreprise prend en charge la gestion des carrières et on a plus de temps pour ses enfants. Une bonne chose est d’être dans l’entreprise quand on a la charge de ses enfants et de repartir en libéral ensuite. En savoir plus sur Cet article vous a plu partagez-le ! Ces articles peuvent également vous intéresser

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