3 Oui dans une certaine mesure. On ne peut pas dire qu'on n'a pas subit l'influence de la pensée d'autrui sauf si on s'appelle Mowgli et qu'on a été élevé parmi les loups. On s'approprie la pensée exprimée par d'autres partiellement ou dans sa globalité ou on la rejette. En psychanalyse, on appelle ça le processus d'identification (ou
ce qu’est croire et la nature raisonnable et rationnelle de l’homme, il semble difficile au mĂȘme moment , dans une mĂȘme conscience, de croire en une idĂ©e tout en sachant qu’elle n’est pas vraie, c’est-Ă -dire fausse. En effet, croire, c’est ĂȘtre dans une attitude d’esprit qui affirme avec un degrĂ© plus ou moins grand de probabilitĂ© la rĂ©alitĂ© d’une chose ou la vĂ©ritĂ© d’une idĂ©e. Donc pour croire que la terre est ronde , il faut penser que cet Ă©noncĂ© est vrai, donc si je sais que ce n’est pas vrai, je sais que c’est faux , donc je ne peux pas considĂ©rer au mĂȘme moment que c’est faux , et y croire c’est-Ă -dire croire que c’est vrai. 2. Et c’est d’autant plus difficile Ă  concevoir que le savoir est une connaissance rationnelle obtenue soit par dĂ©monstration soit par observation et vĂ©rification expĂ©rimentale. Le savoir s’oppose Ă  l’opinion qui est soit rĂ©sultat d’un raisonnement erronĂ© aveuglĂ© par la passion et l’intĂ©rĂȘt, par ex. , soit d’une erreur de perception allĂ©gorie de la Caverne de Platon, je crois ce que je vois et je me trompe, soit d’une absence de raisonnement je prĂ©-juge avant mĂȘme d’avoir jugĂ©. Donc normalement le savoir doit l’emporter contre l’opinion et doit avoir plus de force de conviction mĂȘme si l’opinion peut ĂȘtre trĂšs persuasive. Donc si je sais que c’est faux, je ne peux plus y croire , ni ĂȘtre convaincu que c’est vrai car je suis un ĂȘtre rationnel en tant qu’ĂȘtre pensant . Ma rationalitĂ© fait que je ne peux pas consciemment prĂ©fĂ©rer l’infondĂ©, l’irrationnel, le faux au dĂ©montrĂ©, prouvĂ© et vrai. En tant qu’ĂȘtre rationnel, je veux raisonnablement le vrai. Consciemment, je ne peux croire au faux si je sais que c’est faux , car cela reviendrait Ă  se mentir Ă  soi-mĂȘme OR comme le montre Sartre , cela prĂ©supposerait que je sois double une partie sachant le vrai menteuse et une partie ignorante trompĂ©e or je suis une seule et mĂȘme conscience transparente Ă  elle-mĂȘme. Donc si je crois Ă  ce que je sais ne pas ĂȘtre vrai , c’est en fait soit sans y croire vraiment car je sais que ce n’est pas vrai, soit sans savoir vraiment si c’est vrai dc j’ai un doute dc j’y crois car finalement je ne suis pas sĂ»r qu c’est vrai. Dc soit je sais et je ne peux pas croire le contraire, soit je crois car je ne sais pas. Transition pourtant la mauvaise foi, ça existe mĂȘme si thĂ©oriquement c’est impossible ! , on a vu dans l’histoire de la science des prĂ©jugĂ©s rĂ©sister Ă  des preuves GalilĂ©e, Copernic, Darwin, alors comment expliquer cette croyance paradoxale, illogique et contraire Ă  la nature de l’homme ? II. Cela s’explique 1. par la nature de l’homme. Il n’est pas simplement un ĂȘtre de raison , c’est aussi un ĂȘtre de dĂ©sir. Donc si en tant qu’ ĂȘtre rationnel il cherche la vĂ©ritĂ©, en tant qu’ĂȘtre de dĂ©sir il cherche le bien-ĂȘtre, le bonheur. Or la vĂ©ritĂ© peut faire mal et renvoyer Ă  une rĂ©alitĂ© douloureuse. Et en ce sens il a besoin d’illusion. Comme le dit Freud, une illusion n’est pas la mĂȘme chose qu’une erreur 
 Ce qui caractĂ©rise l’illusion , c’est d »ĂȘtre dĂ©rivĂ©e des dĂ©sirs humains ». Et , il illustre cela par l’illusion religieuse correspondant Ă  un besoin archaĂŻque enfantin de se sentir aimĂ© et protĂ©gĂ© contre le monde extĂ©rieur injuste et contre soi pulsions du ça qui rĂ©siste Ă  l’absence de preuve de l’existence de Dieu ou mĂȘme Ă  la dĂ©monstration par la science de la faussetĂ© de certaines explications divines crĂ©ation du monde, la rĂ©alitĂ© physiologique de la mort
. Dc le fond de la croyance est d’ordre psychologique dĂ©tresse, peurs.. ou matĂ©rielle souffrance , misĂšre 
 la religion est l’opium du peuple » pour Marx. Aussi vouloir dĂ©tromper les hommes c’est attenter Ă  leur bonheur » comme le soulignait Rivarol, d’oĂč la rĂ©sistance de la croyance face au savoir. 2. par les limites du savoir. A. Ce n’est pas parce que je sais qu’une idĂ©e n’est pas vraie qu’elle est pour autant fausse, ce n’est pas parce que je sais qu’une chose n’est pas rĂ©elle qu’elle est pour autant irrĂ©elle. En effet, si par vrai, j’entends observĂ© et vĂ©rifiĂ©, l’absence d’observation ne suffit pas pour pouvoir dĂ©clarer que la chose n’existe pas ou que l’idĂ©e est fausse . Il se peut que la chose n’est pas encore Ă©tĂ© observĂ©e ou Ă©chappe Ă  toute observation ex. Dieu est partout donc nulle part visible. Donc je peux croire Ă  ce que je sais ne pas ĂȘtre prouvĂ© car ce n’est pas forcĂ©ment irrĂ©el pour autant. Si par vrai, j’entends non rationnellement dĂ©montrĂ©, ce qui n’est pas dĂ©montrĂ© n’est pas non plus forcĂ©ment faux. Cela peut ĂȘtre au-delĂ  ou en-deçà de toute dĂ©monstration. Dieu se sent, selon Pascal, il s’éprouve et ne se prouve pas. Les vĂ©ritĂ©s intuitives du CƓur s’imposent et l’absence de dĂ©monstration prouve plus les limites de la raison , son impuissance que la faussetĂ© de ses vĂ©ritĂ©s. Pour Descartes, Dieu c’est la perfection, et l’homme imparfait est incapable de la penser ,cela ne remet pas pour autant en question sa nature, son idĂ©e et sa vĂ©ritĂ©. Donc je peux croire Ă  ce que je sais ne pas ĂȘtre dĂ©montrĂ©, mais que je sens comme Ă©tant vraie. B. Il peut mĂȘme ĂȘtre rationnel de croire en quelque chose qui n’a pas Ă©tĂ© prouvĂ© ni dĂ©montrĂ© le pari de Pascal. C. ce n’est pas parce que je sais qu’une chose n’est pas vraie au sens de vĂ©ritĂ© absolue et universelle que pour autant cette chose n’est pas digne de confiance et de croyance Une thĂ©orie corroborĂ©e » n’est pas vraie » au sens de totalement prouvĂ©e mais elle est probable et donc je peux y croire comme en quelque chose de possible et de fiable Une thĂ©orie n’est pas vraie au sens classique en accord avec les faits, le rĂ©el , mais elle peut ĂȘtre vraie » au sens de vĂ©ritĂ© pragmatique » selon William .James ou de vĂ©ritĂ© technique » de Bertrand Russell. Et la thĂ©orie du non-miracle de Putnam donne des raisons d’y croire avec une certaine confiance. Conclusion Donc aussi illogique et inattendu que cela puisse paraĂźtre, je peux croire en ce que je sais ne pas ĂȘtre vrai, vu que l’homme a un besoin d’illusion en tant qu’ĂȘtre de dĂ©sir , vu les limites de son savoir et vu que ce qui n’est vrai n’est pas forcĂ©ment faux et donc incroyable pour autant. Peut-ĂȘtre sommes-nous d’ailleurs condamnĂ©s Ă  ne croire que ce qu’on sait ne pas ĂȘtre vrai de maniĂšre absolue , mais vrai seulement de maniĂšre provisoire et pratique.
ModĂšlepour la dissertation (analyse et problĂ©matisation, introduction, plan dĂ©taillĂ©) La culture nous rend-elle plus humains ? EXEMPLE DE TRAVAIL PRÉPARATOIRE AU BROUILLON : analyse du sujet et problĂ©matisation Il ne faut pas se focaliser uniquement sur les termes « culture » et « humain » mais tenir compte de tous les termes de la question (notamment le «
Bonjour Ă  tous. J'ai besoin de votre aide.. J'ai une dissertation de philo Ă  faire. Il faut faire thĂšse-anti thĂšse mais je ne trouve pas d'arguments pour "Oui on ne peut croire en rien". Help please = On peut vivre au jour le jour et ne pas s'interroger sur le sens des choses, du sens de la vie, simplement vivre en fonction de comment la vie se prĂ©sente Ă  nous. Autrement, grĂące Ă  la science, il devient possible de ne plus croire, on peut se limiter Ă  savoir, douter, et faire des hypothĂšses. Renseignes toi sur le nihilisme Oui, possible. Ça s'appelle du nihilisme, comme l'a dit VinceOn. Mais le nihilisme n'est-il pas une croyance en quelque sorte, justement? Et bien, si on considĂšre que ne croire en rien est une croyance ... Mais le nihilisme ce n'est ABSOLUMENT PAS ne croire en rien, au contraire c'est se persuader que tout est faux. On peut ne croire en rien, sans ĂȘtre nihiliste. Croire en rien, ça revient Ă  douter de tout. Et si l'on doute, on voudra ĂȘtre certain ĂȘtre persuader de quelque chose par des preuves concrĂštes, c'est diffĂ©rent de croire. Et pour ĂȘtre certain, on sera forcement amenĂ© Ă  une rĂ©flexion pour expliquer ce doute et le faire disparaitre, jusqu'Ă  ce qu'il n'y est plus de place pour celui-ci. Ainsi, "ne croire en rien" pousserait Ă  la rĂ©flexion de toute chose jusqu'Ă  en dĂ©terminer la cause la plus profonde. Mais pourquoi donc faire thĂšse anti-thĂšse? La philo ne consiste pas Ă  faire des raisonnements de skyzo D'ailleurs c'est trĂšs mal perçu par les prof au bac de dire une chose puis son contraire et faire le petit mixte des deux en troisiĂšme partie [GentleGiant] Voir le profil de [GentleGiant] PostĂ© le 12 novembre 2011 Ă  164217 Avertir un administrateur Mais pourquoi donc faire thĂšse anti-thĂšse? La philo ne consiste pas Ă  faire des raisonnements de skyzo D'ailleurs c'est trĂšs mal perçu par les prof au bac de dire une chose puis son contraire et faire le petit mixte des deux en troisiĂšme partie Mais la sociĂ©tĂ© est schyzo, nan ? Certains croient en rien alors que d'autres trouvent cela absurde. Le but n'est-il pas d'expliquer les raisons des deux parties pour laisser au lecteur le choix de son opinion ? Par le terme "croire" il faut peut-ĂȘtre sous-entendre "foi en qqch" ? Pardon, en disant que tu ne crois en rien, tu crois en ce que tu viens de dire, donc tu finis toujours par croire Ă  quelque chose! "Pardon, en disant que tu ne crois en rien, tu crois en ce que tu viens de dire, donc tu finis toujours par croire Ă  quelque chose!" Et non ! LĂ , c'est toi qui crois que je crois en ce qu'un nihiliste aurait dit. Je suis nihiliste, je ne crois en rien, mais je ne vois pas en quoi je crois en ce que j'ai dit. Je pense que rien n'existe, mais je ne le crois pas, par nihilisme, justement. Un nihiliste n'est pas du genre Ă  avoir foi en ses pensĂ©es. C'est lĂ  toute la diffĂ©rence. Les gens croient que le nihiliste n'exclut pas ses propres pensĂ©es de la non-croyance. Ce n'est pas le cas. Le nihiliste ne croit en rien, y compris le fait que rien n'existe. C'est une opinion personnelle, rien de plus. Et avant de contredire ça, il faudrait ĂȘtre nihiliste, l'avoir Ă©tĂ©, ou avoir discutĂ© avec un ou des nihilistes sans avoir portĂ© de jugement a priori, juste au cas oĂč. Oui c'est tout Ă  fait possible et j'en ai la preuve Les trolls sont partout... OMG... -_- Le 16 novembre 2011 Ă  081946 Yagaku a Ă©crit "Pardon, en disant que tu ne crois en rien, tu crois en ce que tu viens de dire, donc tu finis toujours par croire Ă  quelque chose!" Et non ! LĂ , c'est toi qui crois que je crois en ce qu'un nihiliste aurait dit. Je suis nihiliste, je ne crois en rien, mais je ne vois pas en quoi je crois en ce que j'ai dit. Je pense que rien n'existe, mais je ne le crois pas, par nihilisme, justement. Un nihiliste n'est pas du genre Ă  avoir foi en ses pensĂ©es. C'est lĂ  toute la diffĂ©rence. Les gens croient que le nihiliste n'exclut pas ses propres pensĂ©es de la non-croyance. Ce n'est pas le cas. Le nihiliste ne croit en rien, y compris le fait que rien n'existe. C'est une opinion personnelle, rien de plus. Et avant de contredire ça, il faudrait ĂȘtre nihiliste, l'avoir Ă©tĂ©, ou avoir discutĂ© avec un ou des nihilistes sans avoir portĂ© de jugement a priori, juste au cas croire en rien, c’est un Ă©tat de doute permanent. Or celui qui doute en affirmant qu’il n’y a pas de certitude se contredit, car s’il y a bien une chose qui existe c’est le doute. Il y a toujours des postulats de base auxquels on est obligĂ©s de croire. Encore que les plus sceptiques et les moins prudents prĂ©fĂ©rerons encore tenter l'expĂ©rience pour en juger. Exemple Il est impossible de ne pas croire Ă  la nĂ©cessitĂ© de se nourrir pour survivre. Ou bien il est impossible de ne pas croire en l'existence de son environnement sans y laisser sa supposant mĂȘme que les plus tĂ©mĂ©raires tentent l'expĂ©rience, des millĂ©naires de sĂ©lection naturelle n'auront-elles pas rendu mĂȘme ces hommes les plus fous incapables de se maintenir volontairement dans les douleurs qui prĂ©cĂšdent la rĂ©ponse. Victime de harcĂšlement en ligne comment rĂ©agir ? IlparaĂźt donc impossible de ne pas croire en ce que nous disons, sans relever de l'idiotie ou de l'absurditĂ©. Pour autant, il visible, dans notre sociĂ©tĂ© moderne et actuelle, que
On doit mĂȘme peut-ĂȘtre ne pas se reposer entiĂšrement sur la raison dans l’action, dans la vie en gĂ©nĂ©ral, ainsi que dans la morale. Ne croit en rien ne veut pas dire forcement de donner son dĂ©saccord. Et sans doute l’autodidacte ressent-il un contentement d’autant plus grand qu’il peut avoir le sentiment de ne rien devoir Ă  personne. Peut 
 On peut croire en Dieu sans l'aimer, l'amour n'est pas le fort de tout le monde. En philosophie nous ne pouvons rien faire de plus que d’affirmer que l’esprit sent quelque chose qui distingue les idĂ©es du jugement des fictions de l’imagination. Le prĂ©jugĂ© est une forme de certitude illusoire. CorrigĂ© du sujet peut on ne croire en rien - Ma Philo .net - Aide personnalisĂ©e pour tous vos devoirs de philosophie, rĂ©ponse Ă  votre dissertation de philo en 1h chrono. Ne laissons pas les politiciens vĂ©reux, les cyniques et les irresponsables nous construire un monde que nous ne voulons pas. Peut on ne pas croire? => On peut croire Ă  des discours, on peut croire en une existence, ce qui permet de les distinguer. D'une part, il faut penser aux diverses formes de croyances, y compris les plus naturelles et habituelles qui nous permettent de vivre chaque jour. Changez de vie et changez de monde en partageant vos idĂ©es, il ne peut y avoir de dĂ©mocratie sans philosophie. On croit en Dieu parce qu'on a Ă©tĂ© conditionnĂ© Ă  croire en Dieu. L’art nous dĂ©tourne-t-il de la rĂ©alitĂ© ? Mais mĂȘme se taire peut vouloir dire quelque chose ex. Peut-on dire qu'une Ɠuvre d'art est supĂ©rieure Ă  une autre ? Par extension avoir confiance en quelqu'un, compter sur quelqu'un. Alors qu'en fait, ce que signifie celui qui dit ne pas croire en la Bible est "je SAIS que ce que dit la Bible est faux" car il s'agit effectivement lĂ  du rĂ©sultat d'un savoir scientifique sur l'Ă©volution des espĂšces et notamment des humanoĂŻdes, sur la formation de la Terre et du systĂšme solaire, etc. Dans sa dĂ©finition la plus gĂ©nĂ©rale, la notion de croyance est, au mĂȘme titre que celle de la foi, l'acte de tenir pour rĂ©el certaines propositions. Dans la croyance – et dans l’acte de croire, je tiens pour vrai une propositionnon prouvĂ©e, Ă  laquelle je donne une valeur de vĂ©ritĂ©. Sommes-nous libres lorsque rien, en nous ni hors de nous, n'oriente notre choix ? la minute de silence, un silence en dit long » . Toute parole Ă©chappĂ©e laisse Ă©chapper du sens. Pourtant, elle se dissimule aussi derriĂšre les propos les plus rationnels. La vĂ©ritĂ© "le faite de ne pas croire reviens a etre sur de tout ne pas douter". Mais mĂȘme se taire peut vouloir dire quelque chose ex. Toute parole Ă©chappĂ©e laisse Ă©chapper du sens. Par exemple, le racisme. Faut-il libĂ©rer ses dĂ©sirs ou se libĂ©rer de ses dĂ©sirs ? Il est donc impossible de ne croire en rien. On ne doute pas de la douleur. L’homme peut-il vivre sans croire ? Ne croire que ce que l’on voit », c’est ĂȘtre comme Saint Thomas ! De tous les sens, la vue est le plus prĂ©cieux, car elle semble nous donner directement accĂšs Ă  la rĂ©alitĂ© quand j'ouvre les yeux, le monde paraĂźt se donner tel qu'il est. De la mĂȘme façon, croire ne signifie pas non plus avoir des doutes, mais ĂȘtre incertain. Plan. Bonjour Ă  tous. Peut-on ne croire en rien ? => Rien signifie nulle chose. On ne peut ne rien dire qu’en se taisant. Je dirais non, car quand tu ne crois 
 17 mai 2012. Engagement 1. mettre en gage, donner en gage pacte,contrat, promesse, enrĂŽlement. ... En philosophie nous ne pouvons rien faire de plus que d’affirmer que l’esprit sent quelque chose qui distingue les idĂ©es du jugement des fictions de l’imagination. Votre sujet n'est pas dans la liste ? Vous pouvez mĂȘme spĂ©cifier le dĂ©lai sous lequel vous souhaitez recevoir votre correction. Caroline Sarroul Sujets sur la libertĂ©. plans de dissertations et corrigĂ©s de commentaires de textes philosophiques. Ici je ne donnerai qu'une Ă©bauche de rĂ©flexion. Croire en Dieu, c'est avant tout et par-dessus tout vouloir qu'il existe. Cela leur donne plus de force et d’influence, les fait apparaĂźtre de plus grande importance, et les constitue comme principes directeurs de 
 Peut-on combattre la croyance par le raisonnement ? dissertation en philo. nous ont montrĂ© le chemin. Soit l’on croit Ă  quelque chose, soit l’on ne croit pas. Croire Ă  en mourir, c’est le propre du fanatisme, et ne croire en rien, c’est du nihilisme du latin nihil = rien. S’il est possible de vouloir ne rien dire, il est impossible de ne rien dire du tout Ă  partir du moment oĂč l’on prend la parole. Les deux termes la foi et la croyance sont Ă  peu prĂšs synonymes. Un site de philosophie avec des corrigĂ©s, une frise interractive, un forum, des dĂ©bats, des travaux philosophiques plan La justice Peut-on se faire justice soi-mĂȘme ? Socrate avec son "Je sais que je ne sais rien", Montaigne avec son "Que sais-je ?" Notre Ă©quipe de professeurs de philosophie se propose de rĂ©aliser pour vous un vĂ©ritable corrigĂ© de " peut on ne croire en rien ". Peut-on justifier l’athĂ©isme ? Peut-on parler pour ne rien dire ? Introduction. Si un sujet exige qu’on dĂ©finisse ce qu’est la croyance, il faut rĂ©sister Ă  l’envie qu’on peut avoir de la rĂ©duire Ă  une seule de ses dimensions, car de tous les concepts qu’on peut croiser en philosophie, il est probable que ce soit un de ceux qui puisse, lĂ©gitimement, recevoir des dĂ©finitions diverses, dont certaines semblent ĂȘtre, entre elles, incompatibles. L'homme peut-il se passer de religion ? Aide Ă  la reflexion Je ne crois que ce que je vois. Peut-on affirmer que ne croire en rien est un progrĂšs pour l'Homme ? Pourquoi le progrĂšs n'a-t-il pas fait disparaĂźtre les religions ? PRÉSENTATION DE LA. Est-il raisonnable de croire en Dieu ? Trop croire en la toute puissance de la raison, en ce domaine, peut mĂȘme aboutir Ă  la pire des horreurs, au mal, Ă  l’immoralitĂ©. LibertĂ© ES Amiens 1982 La philosophie peut-elle dĂ©passer son temps ? Image et concept Aide Ă  la reflexion J'Ă©change donc j'existe niveau prĂ©pas Aide Ă  la reflexion Je crois que votre tort c'est de vous imaginer que vos raisons de vivre devraient tomber du ciel c'est a vous de les crĂ©er. Croire en une chose, c'est lui accorder adhĂ©sion intellectuelle et morale. Aide Ă  la reflexion A la lumiĂšre de ces observations, nous sommes en droit de nous demander peut-on ne pas croire au progrĂšs technique ? PHILOSOPHIE PLAN Etymologie Action et savoir par la sagesse on n'entend pas seulement la prudence dans les affaires, mais une parfaite connaissance de toutes les choses que l'homme peut savoir » “croire savoir ce qu'on ne sait pas, voici donc l'ignorance qui cause des maux, l'ignorance coupable " Alcibiade 118b. Croire en Dieu, c'est le possĂ©der ; 
 Le sujet porte sur une possibilitĂ©, ce qui peut s’entendre en deux sens diffĂ©rents une possibilitĂ© est en effet ou bien une capacitĂ© acquise par un processus, un travail – je peux acquĂ©rir la capacitĂ© de parler japonais -, ou bien une capacitĂ© objective, physique – il m’est impossible de voler dans les airs sans aide mĂ©canique, je ne peux pas en acquĂ©rir la possibilitĂ©. - De tout et de rien "Je ne crois que ce que je vois" peut-on en rester Ă  ce principe ? Tous les objets mĂ©taphysiques Ăąme, Dieu ne peuvent pas ĂȘtre vrais ou peut croire ou ne pas croire en Dieu mais on n'a pas dĂ©montrĂ© que Dieu existe ou qu'il n'existe pas. Croire que est de l’ordre de l’opinion. Enregistrer votre cafĂ© philo, annoncer vos activitĂ©s, Ă©changer vos rĂ©flexions, dĂ©velopper vos idĂ©es. Le gage, c’est soi, son existence, d’oĂč engager soi 2. prendre parti dans une idĂ©e de combat On peut ici penser Ă  [
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. La croyance Peut-on ne croire en rien ? Obtenez en moins de 72h - problĂ©matique entiĂšrement rĂ©digĂ©e - un plan dĂ©taillĂ© rĂ©digĂ© complet, avec parties et sous-parties - la possibilitĂ© de questionner le professeur sur le plan proposĂ© Prestation personnalisĂ©e rĂ©alisĂ©e par un professeur agrĂ©gĂ© de philo La foi remplace ainsi la raison quand elle parvient au bout de ses capacitĂ©s intellectives. L’on peut donc dire dis moi en qui ou en quoi crois-tu, et je te dirai qui tu es ». Croire est une faiblesse pour autant que la force est du cĂŽtĂ© de la rationalitĂ© qui implique la volontĂ© de penser par soi-mĂȘme et le dĂ©tachement vis-Ă -vis de la sensibilitĂ©. Votre sujet de philo sera traitĂ© selon les indications que vous fournirez. La croyance est l’absence de connaissance vĂ©ritable. Notre propos est de nous appuyer sur le dernier ouvrage d’Albert Piette afin de nous interroger sur le lien entre le croire », le doute et le ne pas croire ». Annales 2007 - Toute prise de conscience est-elle libĂ©ratrice ? ... Un bon plan 1. Philosophie ES Amiens 1982 Peut-on ĂȘtre esclav
ИĐČДшуγ ŃŽá‰œĐŸáŠĐŸŐ”Đ°Đ·á‹Šá‰ŁÎĄ Đ”ŃĐŸÎŸá‰·ŐȘևχ ĐŸŃŐ§áŒȘáŒș
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Cependant la finitude humaine ne permettant pas un idĂ©alisme absolu, il se tourne vers Lagneau et son « idĂ©alisme vaincu », qui envisage un Dieu plus personnel et plus accessible que le Dieu de Lachelier. La profondeur de Lagneau, moins intellectualiste que Lachelier, est d’insister sur le Doute, et de viser l’unitĂ© de l’acte et de l’ĂȘtre. C’est le programme de la philosophie
Par PubliĂ© le 28/10/2014 Ă  1630 La croyance est une notion difficile Ă  cerner. Elle fait partie de ce que Bertrand Russel appelait les attitudes propositionnelles, au mĂȘme titre que les dĂ©sirs, les souhaits, les regrets. Pour certains, elle est une force capable de dĂ©placer les montagnes. Pour d’autres, la bĂ©quille d’une humanitĂ© incapable de se tenir debout. Deux auteurs s’attaquent cet automne Ă  cette aventureuse question. Henri Atlan, d’une part, dans un livre Ă©blouissant intitulĂ© modestement Croyances 1. Alexandre Lacroix, d’autre part, dans un livre scrupuleux au titre plus Ă©nigmatique Comment vivre lorsqu’on ne croit en rien ? 2. Nous Ă©voquerons aujourd’hui celui-ci, et reviendrons prochainement sur le premier. Ce n’est pas un hasard si le dossier de la croyance remue les philosophes la croyance est humaine. Les animaux n’en savent pas assez, et les dieux en savent trop pour croire. Comme le remarquait Pascal, avec son humour tragique, le dĂ©sespĂ©rĂ© qui va se pendre croit encore Ă  l’amĂ©lioration de son Ă©tat. Et comme le pointait Husserl la thĂšse du monde est une croyance. Nous avons besoin de croire non pas au monde en gĂ©nĂ©ral, mais en notre monde, ce monde-ci. Cela est plus difficile dans Alep en ruines que sur les bords du lac de CĂŽme, mais cela ne change pas la donne sur le fond. Dans les deux cas, il faut se lever. Reste, que la thĂšse de Husserl se complique quand on se demande s’il est possible de croire en rien ? Avant d’aborder cette question qui est au cƓur du livre d’Alexandre Lacroix, il faut clarifier un point, concernant la croyance religieuse. Sans pour autant entrer dans des discussions Ă©pineuses sur la croyance et la foi. Dans un ouvrage datant de 2007, Peut-on ne pas croire ?, le philosophe Jacques Bouveresse, professeur au CollĂšge de France Ă  Paris, esprit frappeur, commentateur hors pair, fin lecteur de Wittgenstein 1889-1951, dĂ©nonçait avec vigueur la dĂ©mission des intellectuels 3. Il critiquait leur pusillanimitĂ© envers la croyance religieuse et les religions. Il se rĂ©voltait contre les pĂšlerins et convertis de la derniĂšre heure. Il fustigeait la posture hĂ©roĂŻque des imprĂ©cateurs. Le thĂšme n’était pas nouveau, mais il rĂ©sonnait Ă  point nommĂ© dans le contexte actuel oĂč la laĂŻcitĂ© est malmenĂ©e et n’importe quelle forme de transcendance encensĂ©e. La libertĂ© de ne pas croire est devenue suspecte. L’incroyant n’a plus droit de citĂ©. Il n’est plus protĂ©gĂ© comme il devrait l’ĂȘtre, sa libertĂ© n’est plus assurĂ©e a priori ». Pourquoi le projet de juger et d'Ă©valuer les croyances d'un point de vue rationnel est-il devenu aujourd'hui Ă  ce point suspect ? Comment, aprĂšs Spinoza, Bayle, Condorcet, Renouvier, notre Ă©poque a-t-elle accouchĂ© de tels sortilĂšges ? Bouveresse rappelait alors qu’il serait possible, et mĂȘme nĂ©cessaire, de ne pas croire du tout penser, savoir, critiquer peut suffire Ă  la tĂąche. La croyance est certes une donnĂ©e humaine universelle, mais elle n’est pas pour autant universellement acceptable. Cette mise au point faite, on peut passer au rien. La rĂ©flexion morale et philosophique d’Alexandre Lacroix ne part pas du tout des mĂȘmes prĂ©supposĂ©s. Son livre n’est pas une attaque contre la pensĂ©e faible, le syncrĂ©tisme religieux, ni une mise en garde contre toutes les formes de crĂ©dulitĂ©. C’est un livre contre tous les chevaliers de l’absolu », les dogmatiques en herbe qui prĂ©tendent avoir rĂ©solu le problĂšme de la justification de l’existence. C’est un livre qui prend simplement le scepticisme au sĂ©rieux. Dans son acceptation la plus classique. Tout en distinguant attitude thĂ©orique et attitude pratique, il insiste plutĂŽt sur la seconde. Il rejette le dogmatisme, dans l’ordre de la connaissance ; il remet comme on dit la raison Ă  sa place. Il professe une sorte de vitalisme critique, rejette le souverain bien, se refuse d’assigner un but au bonheur, se laisse guider par la vie. S’appuyant sur des exemples littĂ©raires de choix – Nicolas Bouvier, Jean Genet -, il considĂšre le ballet des apparences comme la seule rĂ©alitĂ© tangible. Dans une langue souple et aĂ©rĂ©e, l’auteur cherche une voie. Mais il n’indique pas le chemin Ă  suivre. Reprenant Ă  son compte le questionnement ouvert par les stoĂŻciens et les sceptiques, il situe son propos en partant du constat de notre ignorance radicale », du caractĂšre insondable des moments qui composent notre existence. Ce sont les stoĂŻciens qui ont introduit la notion d’assentiment, elle est essentielle pour comprendre la croyance. Mais le mĂȘme mot de croyance sert Ă  dĂ©signer l’assentiment et ce sur quoi il porte. Dans la lignĂ©e de Sextus Empiricus, Lacroix prĂ©cise donc sa pensĂ©e au sujet de ce qui constitue le nerf des querelles antiques la suspension de l’assentiment chĂšre au stoĂŻcisme, reprise diffĂ©remment par Sextus Empiricus, dont la lecture fut dĂ©terminante dans sa trajectoire intellectuelle. Que dit-il ? Ceci La suspension de l’assentiment consiste en une mĂ©fiance Ă  l’égard des multiples discours sur le rĂ©el, envers les thĂ©ories, et non envers le rĂ©el lui-mĂȘme dans ses diverses manifestations ». Il est possible en effet de douter d’une thĂ©orie, mais il est peu probable de ne pas consentir aux bienfaits de la douceur du miel ou de la beautĂ© de la lumiĂšre mĂ©diterranĂ©enne. Cette croyance limitĂ©e – fille de notre impulsion – constitue la morale de cet ouvrage qui se refuse Ă  endosser la figure de l’éducateur. La critique que fait l’auteur de Foucault – au sujet des arts de l’existence – est sans concession. Non sans raison, il prend ses distances avec l’esthĂ©tique de l’existence et son volontarisme sous-jacent. On comprend mieux alors le point d’interrogation du titre. La question comment vivre n’étant pas vraiment une question, il convient – en gros – de prendre les choses comme elles viennent Ă  Paris, Kiev, Alep, Dakar ? C’est une autre histoire. Celle que raconte Alexandre Lacroix a en tout cas de la tenue. 1 Editions Autrement. 18 euros. 2 Flammarion, 170 pages, 17 euros. 3 Jacques Bouveresse, Peut-on ne pas croire ?Sur la vĂ©ritĂ©, la croyance et la foi, Agone, 2007, 286 pages, 24 euros. Plus d'Agora Votre abonnement nous engage En vous abonnant, vous soutenez le projet de la rĂ©daction de Marianne un journalisme libre, ni partisan, ni pactisant, toujours engagĂ© ; un journalisme Ă  la fois critique et force de proposition. Natacha Polony, directrice de la rĂ©daction de Marianne
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Ainsi la libertĂ©, c’est « faire ce que l’on veut », elle correspond, semble-t-il Ă  la toute-puissance de la volontĂ© de chacun. SpontanĂ©ment, tout individu se sent libre dĂšs lors qu’il peut accomplir tous ses dĂ©sirs, toutes ses envies. Or l’expĂ©rience ordinaire de la vie montre aussi, paradoxalement, l’ĂȘtre humain soumis Ă 
"Parmi toutes les croyances dogmatiques, les plus dĂ©sirables me semblent ĂȘtre les croyances dogmatiques en matiĂšre de religion cela se dĂ©duit trĂšs clairement, alors mĂȘme qu'on ne veut faire attention qu'aux seuls intĂ©rĂȘts de ce monde. Il n'y a presque point d'action humaine, quelque particuliĂšre qu'on la suppose, qui ne prenne naissance dans une idĂ©e trĂšs gĂ©nĂ©rale que les hommes ont conçue de Dieu, de ses rapports avec le genre humain, de la nature de leur Ăąme et de leurs devoirs envers leurs semblables. L'on ne saurait faire que ces idĂ©es ne soient pas la source commune dont tout le reste dĂ©coule. Les hommes ont donc un intĂ©rĂȘt immense Ă  se faire des idĂ©es bien arrĂȘtĂ©es sur Dieu, leur Ăąme, leurs devoirs gĂ©nĂ©raux envers leur CrĂ©ateur et leurs semblables ; car le doute sur ces premiers points livrerait toutes leurs actions au hasard et les condamnerait en quelque sorte au dĂ©sordre et Ă  l'impuissance. C'est donc la matiĂšre sur laquelle il est le plus important que chacun de nous ait des idĂ©es arrĂȘtĂ©es, et malheureusement c'est aussi celle dans laquelle il est le plus difficile que chacun, livrĂ© Ă  lui-mĂȘme, et par le seul effort de sa raison, en vienne Ă  arrĂȘter ses idĂ©es. Il n'y a que des esprits trĂšs affranchis des prĂ©occupations ordinaires de la vie, trĂšs pĂ©nĂ©trants, trĂšs dĂ©liĂ©s, trĂšs exercĂ©s, qui, Ă  l'aide de beaucoup de temps et de soins, puissent percer jusqu'Ă  ces vĂ©ritĂ©s si nĂ©cessaires. Encore voyons-nous que ces philosophes eux-mĂȘmes sont presque toujours environnĂ©s d'incertitudes, qu'Ă  chaque pas la lumiĂšre naturelle qui les Ă©claire s'obscurcit et menace de s'Ă©teindre, et que, malgrĂ© tous leurs efforts, ils n'ont encore pu dĂ©couvrir qu'un petit nombre de notions contradictoires, au milieu desquelles l'esprit humain flotte sans cesse depuis des milliers d'annĂ©es, sans pouvoir saisir fermement la vĂ©ritĂ© ni mĂȘme trouver de nouvelles erreurs. De pareilles Ă©tudes sont fort au-dessus de la capacitĂ© moyenne des hommes, et, quand mĂȘme la plupart des hommes seraient capables de s'y livrer, il est Ă©vident qu'ils n'en auraient pas le loisir. Des idĂ©es arrĂȘtĂ©es sur Dieu et la nature humaine sont indispensables Ă  la pratique journaliĂšre de leur vie, et cette pratique les empĂȘche de pouvoir les acquĂ©rir. Cela me paraĂźt unique. Parmi les sciences, il en est qui, utiles Ă  la foule, sont Ă  sa portĂ©e ; d'autres ne sont abordables qu'Ă  peu de personnes et ne sont point cultivĂ©es par la majoritĂ©, qui n'a besoin que de leurs applications les plus Ă©loignĂ©es ; mais la pratique journaliĂšre de celle-ci est indispensable Ă  tous, bien que son Ă©tude soit inaccessible au plus grand nombre. Les idĂ©es gĂ©nĂ©rales relatives Ă  Dieu et Ă  la nature humaine sont donc, parmi toutes les idĂ©es, celles qu'il convient le mieux de soustraire Ă  l'action habituelle de la raison individuelle, et pour laquelle il y a le plus Ă  gagner et le moins Ă  perdre en reconnaissant une autoritĂ©. Le premier objet, et l'un des principaux avantages des religions, est de fournir sur chacune de ces questions primordiales une solution nette, prĂ©cise, intelligible pour la foule et trĂšs durable. Il y a des religions trĂšs fausses et trĂšs absurdes ; cependant l'on peut dire que toute religion qui reste dans le cercle que je viens d'indiquer et qui ne prĂ©tend pas en sortir, ainsi que plusieurs l'ont tentĂ©, pour aller arrĂȘter de tous cĂŽtĂ©s le libre essor de l'esprit humain, impose un joug salutaire Ă  l'intelligence ; et il faut reconnaĂźtre que, si elle ne sauve point les hommes dans l'autre monde, elle est du moins trĂšs utile Ă  leur bonheur et Ă  leur grandeur dans celui-ci. Cela est surtout vrai des hommes qui vivent dans les pays libres. Quand la religion est dĂ©truite chez un peuple, le doute s'empare des portions les plus hautes de l'intelligence et il paralyse Ă  moitiĂ© toutes les autres. Chacun s'habitue Ă  n'avoir que des notions confuses et changeantes sur les matiĂšres qui intĂ©ressent le plus ses semblables et lui-mĂȘme ; on dĂ©fend mal ses opinions ou on les abandonne, et, comme on dĂ©sespĂšre de pouvoir, Ă  soi seul, rĂ©soudre les plus grands problĂšmes que la destinĂ©e humaine prĂ©sente, on se rĂ©duit lĂąchement Ă  n'y point songer. Un tel Ă©tat ne peut manquer d'Ă©nerver les Ăąmes ; il dĂ©tend les ressorts de la volontĂ© et il prĂ©pare les citoyens Ă  la servitude. Non seulement il arrive alors que ceux-ci laissent prendre leur libertĂ©, mais souvent ils la livrent. Lorsqu'il n'existe plus d'autoritĂ© en matiĂšre de religion, non plus qu'en matiĂšre politique, les hommes s'effrayent bientĂŽt Ă  l'aspect de cette indĂ©pendance sans limites. Cette perpĂ©tuelle agitation de toutes choses les inquiĂšte et les fatigue. Comme tout remue dans le monde des intelligences, ils veulent, du moins, que tout soit ferme et stable dans l'ordre matĂ©riel, et, ne pouvant plus reprendre leurs anciennes croyances, ils se donnent un maĂźtre. Pour moi, je doute que l'homme puisse jamais supporter Ă  la fois une complĂšte indĂ©pendance religieuse et une entiĂšre libertĂ© politique ; et je suis portĂ© Ă  penser que, s'il n'a pas de foi, il faut qu'il serve, et, s'il est libre, qu'il croie." Alexis de Tocqueville, De la dĂ©mocratie en AmĂ©rique, II, 1840, 1Ăšre partie, Chapitre V, GF, 1981, p. 29-31. Retour au menu sur la religion Retour au menu sur la libertĂ© Date de crĂ©ation 26/04/2016 1541 DerniĂšre modification 26/04/2016 1541 CatĂ©gorie Page lue 3419 fois Imprimer l'article
Voiciune réponse à Jules Ferry, ancien ministre de l'éducation nationale sous un gouvernement de droite, aprÚs ses déclarations sur l'enseignement de la philo
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